Bruges
Le restaurant Espagnol dans la vielle ville de Bruges va fermer, le patron est vieux, les enfants ont quittés, il va retourner aux pays finir ses jours au soleil. Aujourd’hui les porteurs vont arriver enlever les tables, les chaises, les fourneaux, le patron attends, un petit sac près de lui. Vois-la ils sont arrivés, deux africains et un slave… ils emballent. Une table tombe et se casse, elle est usée, ils ramassent les morceaux, un tout petit objet brillant roule, un des africain le prend, une boucle d’oreille en forme de fleure, perle et argent, il la donnera a sa femme, elle sera contente, les perles sur sa peau brune….il sourit….
Assise au balcon, un livre ouvert sur ses genoux, elle attend sa petite fille. La vois-la elle rentre comme un rayon de soleil, s’assoie, boit une boisson fraiche, caresse les cheveux blancs de sa grand-mère, pourquoi tu n’a qu’une seule boucle d’oreille ? Tiens prends-la….vraiment…. merci….merci…elle te va bien… Bruges, le restaurent Espagnol, la chambre en haut, comme cela est loin…elle ne regrette pas….la vie est belle…
Aujourd’hui il a décidé de ranger son vieux bureau, il la promis a sa femme, il se met a l’œuvre en ronchonnant, son dos le fait souffrir. Il range, il jette, elle sera contente enfin, elle cessera de pester. L’avant dernier tiroir, un vieux portefeuille en cuire marron, un papier plié, tout jauni, un reçu, Bruges, restaurent Espagnol, le diner, la chambre en haut….la vie été belle alors….
Chou merci…je me ferais percer l’oreille…merci chou…..
PS : En hommage a Gogol, qui m’a enseigner a voire la vie différemment.
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