27 juin 2011

Le Vol XRY 912

Le Vol  XRY 912

Le Vol WRY 912 se préparait à décoller en direction de la Capital  Du Pays Du Temple.
A bord 893 passagers, la durée du voyage 13 heures. Le dernier passager avait du retard, on l’attendait, il manquait à l’appel,  les hautparleurs diffusaient son nom, le vol aurait du retard, encore quelques minutes, enfin il arriva ou plutôt elle arriva, c’était une passagère avec un nom masculin.
La mode était de donner des noms masculins aux filles, parfois cela complique les situations.
On pouvait décoller, la routine du démarrage,  les passagers confortablement installés, Le Vol WRY 912 prit de l’altitude et se perdis dans les nuages. Le vol était un vol de nuit.
Au-dessus des nuages de milliers d’étoiles saluaient  Le Vol WRY 912  en route vers la Capital  Du Pays Du Temple.
Presque tous les passagers dormaient d’un sommeil profond, la passagère au nom masculin,  éveillée, assise à sa place près du hublot,  contemplait les étoiles.
Son premier voyage vers la Capital  Du Pays Du Temple, elle ne voulait pas
 gaspiller une seconde les sensations que ce voyage lui apporter, elle savait que son séjour ne serait pas facile, qu’elle aurait besoin d’énormément de force, de persévérance, elle faisait confiance à son savoir a ses instincts, ne pas réussir serait la fin de ses rêves.
Tous les passagers étaient silencieux dans leur sommeil, elle seule,  la fille au nom masculin restait éveiller à contempler les étoiles.
On se préparait à  l’atterrissage, tous écoutaient attentivement les derniers instructions, le débarquement  était immédiat.
La dernière a quitté le vol était la passagère au nom masculin, une voiture l’attendait près de l’avion, a l’intérieure le grand Mage l’attendait, il attendait,  la passagère au nom masculin apparue, des yeux verts, une coupe de cheveux courte noire, une bouche charnue, la bataille était perdu, son descendant serait Une Mage… au nom masculin……
  





 


21 juin 2011

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer

Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer

Emmargeant d’un rêve brumeux
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer
Le voyage débuta
Je partis à la découverte du nouveau
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer
La Haine, la Méchanceté, la Jalousie
La Peur
Disparurent des visages
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer
La paix, la Clémence, L ’Amour
Apparurent
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer
Le dévouement apparu
L’abondance submergea
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer
Des mains se tendirent
Des bras enlacèrent
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer
Sans Prophètes et sans Mages
Dieu se dévoila
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer
J’ai compris le moment
J’ai banni  hier et demain
Le Jour Où J’ai Oublié Mon Passer



  
  



17 juin 2011

Venise

Venise

Un de mes amis était partie à Venise pour se remettre d’un Divorce difficile. Venise devait le guérir, lui redonner la joie de vivre, le connecter encore une foi   a son amour pour l’architecture et l’art Vénitien. 

Je l’ai rencontré l’autre soir, et tout en sirotant un whisky il m’a raconté son aventure Vénitienne.

Venise était comme une baume sur sa blessure, l’automne était doux, il se baladait la ou les touristes sont absents, les innombrables ruelles étroites ou les maisons se touchent presque, les vieux ponts, les échoppes ou  tout genres d’objets multicolores s’entrechoque, l’Ancien Ghetto, les églises cachées, les synagogues endormies. Il se sentait revivre, il photographiait, il mangeait des fruits de mer, le sourire reparaissait a ses lèvres, l’étincelle de la curiosité brillait dans ses yeux. 

Un soir, après avoir dîné dans l’arrière cuisine d’un vieux couple d’artistes, il se baladait dans une impasse aux résidences restaurées, une porte s’ouvrit et une silhouette vint a sa rencontre, deux yeux noires, une longue chevelure de jais, un corps agréable, un sourire, ‘’Buenaserra ‘’ il lui rendis son sourire ‘’Bonsoir’’ et ensemble ils sortirent de l’impasse.

Elle tourna a gauche, son hôtel était a droite, il lui demanda la permission de l’accompagner, ils bavardaient jusqu'à l’aube buvant de la bière prés du canal, elle était captivante, son instinct de flirter s’était réveillée, dans sa tête il organiser de rallonger son séjour,  elle souriait, il la dévorait des yeux.

Devant sa porte elle lui tendit la main ‘’ mi chiamo ‘’  Mario, dans une semaine après l’opération je serais Maria……

Je repars à Venise dans dix jours.

Je luis sourit, il avait raison…..

16 juin 2011

Le Voleur de Tendresse

 Le Voleur de Tendresse

En parcourant la littérature moderne ainsi que plusieurs films, j’ai noté  qu’une vague  de vampires nous émerge. Pourquoi ? Sommes-nous à ce point assoiffés de sang ? Le cannibalisme renaît-il en nous ? Des questions sans fin trottent dans mon esprit. En réponse mon imagination m’a fait rencontrer Le Voleur de Tendresse.

Âpres avoir payé sa dette a la société, il a été relâché de la prison central, personne ne l’attendait quand la lourde porte de fer à claquer sur son dos.  Un bus la conduit à la ville la plus proche. La Banque pour retirer de l’argent, un centre commerciale pour  acheter des vêtements, balancer valise et vieux vêtements dans une poubelle. Une chambre confortable dans un hôtel, douche bien chaude, nouvelle coupe de cheveux, un nouveau commencement.

Sirotant un verre de vin blanc à la terrasse du restaurent, il cherche….il voit….il s’imprègne…d’une main protectrice posé  sur l’épaule de l’enfant, d’une autre posé sur l’avant-bras de l’amante, d’un léger baiser poser sur le crâne chauve du mari , d’un bras qui soutient la vieillesse, d’une étreinte de deux amies qui se rencontre, de la douceur d’une main qui se pose sur des hanches….
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Son instinct de voleur est toujours là, il ne dévalise plus  les banques aujourd’hui, aujourd’hui il vole la Tendresse….
     



15 juin 2011

A L’ Aube des Temps


A L’ Aube des Temps

A L’ Aube des Temps, longtemps avant l’ apparition de l’homme et de la femme,  le temps ou tous les continents étaient reliés, le temps où l’immense Océan caressait les rives de la terre, le temps ou le silence régnait,  le temps ou une première cellule se formait dans l’Océan,   le temps qui devait être l’éternité…. 

A l’Aube des Temps une étincelle produit la séparation…..et rient   ne fut comme auparavant….
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Le féminin se sépara du masculin…  

Ils se cherchent encore….

14 juin 2011

L'Étrange Rencontre


L' Étrange Rencontre

Son troisième fils aussi avait quitté la maison, tout était calme, l’appartement trop grand pour un couple, trois chambres silencieuses, la machine à laver qui avait cessé de travailler continuellement, le lave vaisselle trop grand pour les couverts a deux, le frigidaire sans cola et hamburgers, son égoïste de compagnon qui était partis en voyage d’affaires.

Elle décida d’aller visiter sa sœur pour quelque jour, se reposer chez elle dans sa maison en haut de la montagne. Elle lui envoya un mail….la réponse fuit immédiate….viens je t’attends….
 
Une petite valise avec quelques effets, très tôt le matin elle prit sa route sur sa vielle voiture.

Elle aimait conduire en silence sans musique, être avec elle, avec ses pensées, ses rêves, son imagination, la route serait longue elle arrivera chez sa sœur a la tombée de la nuit.  

A mi chemin au détour d’un virage, elle connaissait ce petit restaurant édifie  au bout d’un précipice, la vue a  vous coupez le souffle.  

Elle commanda un plat de fromage avec du pain de seigle et une bière bien fraîche. Une jeune femme avec un tatou sur son poignet  pinçait une guitare à deux tables d’elle. Elle lui sourit.

La jeune femme lui tendit l’instrument….. Essayez…. La guitare s’accorda à ses mains à son corps comme si elle lui avait toujours appartenu…. Quelques accords timides, des sons qui tremblaient, un genre de mélodie étrange rempli l’espace….

Je vous la fait cadeau… Chao…..

Elle arriva chez sa sœur la guitare pose sur le siège….

Quatre jours avec sa sœur à pincer la guitare à improviser, a rire,  a manger, a boire a dormir…a rêver….
Son compagnon fut reçu avec une sérénade étrange, une main tatouée, un sourire….

Es-tu Folle ?

Il claqua la porte de la chambre et disparu…. Espérons pour longtemps…..



13 juin 2011

La Pianiste

La Pianiste

Les  accouchements dans la section maternité de l’hôpital K…étaient toujours accompagne de   musique choisie par la mère. Pour son premier bébé elle avait choisie une chanteuse moderne  très en vogue à cette période. La nurse en charge c’était trompé et avait mis le cd du Concerto de piano de Schumann.

Avec sa première bouffée d’air elle avait été envahit par cette musique. Son cerveau avait enregistré le son du piano, ses doigts avaient caressé par intuition les touches noires et blanches, sa douce peau de bébé avait frémis avec la mélodie.  
  
A l’âge de Cinque ans  elle a été nomme enfant prodige par le conservatoire de la ville.

Elle était capable de jouer des heures sans arrêt, un démon nommé Piano une fée nommée Musique habitait son corps.  
     
Pendant longtemps elle a été considérai comme la plus grand Pianiste du siècle. 

Aujourd’hui passer la cinquantaine elle se limite a 20 concerts par ans.

Ses doigts la trahissent… leurs souplesse s’attenue, elle est toujours la plus grande Pianiste. 

Un jour d’Hiver, elle est a Prague, la ville est blanche sous la neige, dans deux jours le concert avec le fameux chef d’orchestre.

Une drôle de sensation dans sa main gauche la réveille, elle regarde sa main, le petit doigt est raide il ne bouge pas, elle s’affole, le plus grand spécialiste  est consulté, rien à faire, l'auriculaire est paralysé, mort….

Le concert…. Durant deux jours elle s’ entraine à jouer avec neuf doigts…. Elle doit arriver….avec rage, avec désespoir, avec force elle s’exerce sans relâche…. 

La salle applaudie debout, le chef d’orchestre la félicite,  personne n’à interpréter le Concerto de piano de Schumann  si brillamment…. Bravo…

Demain elle s’ entrainera a jouer Brahms avec huit doigts…Chopin avec sept…….


9 juin 2011

Le Retour

Le Retour

Je vais retourner une dernière fois. Je terminerais le cycle. 

Je donnerai la bonté ou j’ai fais le mal, je guérirai ou j’ai blessé, j’embrasserai la ou j’ai frappé, j’aimerai ceux que j’ai haï, je m’approcherai de ceux que j’ai repoussé, j’écouterai ceux que j’ai ignoré.

Je pardonnerais a ceux qui m’ont trahit, je tendrais la main a ceux qui m’ont rejetés, je sourirai a ceux qui se sont moqués, j’irais vers ceux qui m’ont abandonnés, je ferais la paix avec mes ennemies.

Je nettoierais la ou j’ai pollué, je planterai la ou j’ai cueillis. 

Je prêcherai l’amour, la douceur, l’harmonie.

Êtes-vous prêt a me recevoir ?......
       
   

8 juin 2011

Le Réveil

Le Réveil

Un cauchemar qui nous surprend soudainement, la peur, les visions catastrophiques du mal, de la perte et de  la cruauté, le déficit des couleurs, le noir et gris qui dominent….la sueur qui perle sur notre corps, les râles qui étouffent notre gorge….la main qui se crispe et qui cherche…..le Réveil…

Un bras qui nous entoure, des lèvres qui  posent un léger baiser sur notre joue, un chut…murmuré prés de notre oreille, un léger rayon  de soleil qui caresse le drap, le premier chant de l’oiseau sur l’arbre, le chat qui saute sur le lit….. Le Réveil…..

La vie est Belle….   

6 juin 2011

Le Corbeau

Le Corbeau


Un cartier des plus huppés de la banlieue, la famille R… possède une villa avec un immense jardin, des vieux sapins entourent  la propriété.

Au sommet du plus haut sapin un  corbeau a  élu domicile. Il est noir, il est énorme, il est intelligent, il dirige son royaume avec son regard perçant. Il croit qu’il est le roi.
 
Pour se nourrir il doit descendre de son piedestale, très tôt le matin et au crépuscule il déploie ses énormes ailes noires et grises et fonce, il se pose sur le revers de la fenêtre de la cuisine, une main se tend avec un plat, il se nourrit, la main le caresse, il croasse et retourne chez lui.

Il sent la tempête proche, il croasse, il descend et s’abrite sur le rebord de la fenêtre

La tempête a fait rage pendant deux nuits et deux jours, la main l’a nourri et l’a caressé.

Le soleil est de retour, il s’élance vers son arbre…un autre corbeau a élu domicile, plus jeune, plus fort…..il croasse l’autre croasse plus fort….il attaque l’autre le meurtrit avec son bec…il recule….il va vers la fenêtre, la main nourrit et caresse l’autre….il s’envole vers d’autres cieux, d’autres arbres…..la tempête a bouleversé son royaume….

Et nous ? Quels changements  vivons-nous après les tempêtes de la vie…… ?