12 décembre 2010

Séparation


Séparation

Ben somnole dans l’avion qui le ramène de New-York, confortablement allongé dans le fauteuil de première classe il somnole. Bientôt le repas sera servit. A sa droite une jeune femme écrit un rapport sur son pc portable. Une turbulence, Ben ouvre les yeux et au premiers abord il se demande ou il se trouve, il tourne sa tête à droite et rencontre des yeux et un sourire aux dents irrégulières, mais chaleureux, il sourit aussi et basse sa main dans ses cheveux grisonnants.

Le capitaine de bord annonce un zone de turbulences et prie les passagers de rester a leur place, le repas sera servis plus tard. Ben redresse son fauteuil et prend son journal, les turbulences sont fortes il remarque la pâleur de sa voisine et lui sourit, ce n’est pas grave.

Elle ferme son pc et joins ses mains, elle tremble, Ben pose sa main sur ses mains pour la conforter, le capitaine annonce que bientôt les turbulences prendrons fins. Ben est calme, elle, elle tremble.

Le calme, le repas est servit, ils bavardent, de tout et de rient, tous les deux voyages d’affaires a New-York, tout les deux adorent cette ville, échangent les noms de leurs restaurants préférés, théâtres, ballades. Un filme commence à être projeté, normalement il pose sa main sur la sienne et sourit, elle sourit aussi, ces dents irrégulières ont un charme…L’avion fait escale a Rome, elle se lève prend son léger bagage lui sourit, j’habite Florence…. Chao…

Son nom….Son numéro de téléphone…. Une séparation sans un commencement….
  

10 décembre 2010

Le Double Destin


Le Double Destin

Ada Golan a cinquante-trois ans, elle est son mari habitent un duplex au centre de la ville, son mari prendra bientôt sa retraite. Ada Golan a eu jusqu'à présent une vie confortable, la situation financière de son mari lui a permit de  travailler que pour le plaisir, le couple n’a pas eu d’enfants, soir par paresse soit par nonchalance, ils se sont suffit a eux même, quelque amis, des vacances, théâtres, concerts, TV a la maison, une vie calme ou morne ????,
Le couple Golan voudra faire une croisière pour fêter la proche retraite. Une croisière sur un bateau de luxe les attire .Peut-être l’Alaska ? Ils n’ont  pas encore décidé, ils ont le temps, rient ne presse.
Ada Golan a rendez-vous pour déjeuner avec son amie, le temps est beau elle décide de marcher et de laisser sa voiture au parking, élégamment vêtue comme toujours elle marche d’un pas vif, boum, une jeune cycliste la fait trébucher, et toute les deux se trouvent sur la chaussée, Ada Golan regarde furieusement la cycliste tout en se relevant, des boucles noire s’échappant d’un casque,  deux grands yeux plein de larmes, un bouche se tordant de douleurs, Ada Golan se relève et voudrai aider la jeune cycliste a se mettre debout  quand elle distingue la jambe courbée  drôlement, le jeans déchirée, le vélo gisant par terre. L’ambulance arrive, un premier examen sur place, la civière, Ada Golan se retrouve  avec la jeune cycliste en route vers l’hôpital, Elle remarque les vêtements bon marchés, le sac a dos et les bottes usés.
La salle d’urgence, on doit l’amener en salle d’opérations, la nurse lui tend le sac et lui demande de l’enregistrer, Ada Golan est confuse elle ne sait que faire, peut-être téléphoner a son mari, et son déjeuner !!! Elle ouvre le sac, un vieux portefeuille quelques billets, quelques photos et l’ID elle le prend et le donne à la nurse.
-Madame êtes-vous une parente de la jeune fille….elle se nomme Ada Golan……

7 décembre 2010

L’Aquarium

L’Aquarium

Rinat est peintre. Elle expose chaque trois an. Généralement elle choisie pour ses expositions, une sale qui ne se qualifie pas de galerie d’arts.  Un restaurant de pécheurs dans le vieux port,  la salle de sport d’une école pour enfants spécial, la salle accueille d’une prison, un passage souterrain. Elle n’annonce pas ses expositions à la presse, la média moderne ne la suit pas. Elle vient, elle regarde, elle parle avec la personne en charge, puis elle arrive avec ses toiles, les poses sur les murs et  attend.
Ses toiles sont de grandeurs différentes et de formes différentes, Rinat peint sur du bois avec des couleurs a base d’huile, ses fournisseurs de bois sont les fabriques de menuiseries et  les marchants de vieux meubles, très souvent une vielle porte ou un vieux tiroir servent de toile  a sa peinture. Rinat n’est pas un peintre figuratif. La couleur de base est toujours  l’or. Une couche couleur or recouvre le bois et fait ressortir  la texture, puis le rouge, le bleu, le vert, le noir se mélangent, Rinat peint  souvent  avec ses mains, ses tableaux sont éclatants de lumière et d’ombre, de formes qui se côtoient et se mélangent. On se perd dans la profondeur et chacun voit et sent différemment le sujet si jamais il existe. Rinat ne nommes pas ses œuvres,  ne le signes pas, ne les catalogue pas.  
Rinat vent toujours ses tableaux.
Rinat se promène dans la zone industrielle de la ville, elle cherche une place pour placer ses tableaux, un vieux immeuble l’attire, elle sonne,  entre, regarde, marchande le prix pour dix jours et reviens le lendemain avec ses toiles.
Une chambre avec un haut plafond, elle apporte des câbles et des spots, ouvre les fenêtres nettoie le sol, ajuste la lumière, fixe  des crochets aux murs et pose ses toiles autour d’un vieux aquarium qui fait partie de la chambre, allume ses spots et….tout palpite….les poisons endormie reprennent vie, l’aquarium s’intègre normalement aux peintures…..
Rinat vent toutes ses œuvres……. Elle a de quoi tenir pendant deux ou trois  ans…….

6 décembre 2010

Le Rayon de Lumière


Le Rayon de Lumière

Le début de l’hiver, un ciel gris et bas, une pluie fine, l’autoroute entre les deux villes et bordée d’arbres presque nus, les dernières feuilles couleurs d’automne frisonnes sur les branches  dénudées, le sol est jonché  de feuilles mortes.
Une puissante voiture rouge roule, le conducteur écoute distraitement Vivaldi sur sa chaine dernier model. Les phares éclairent la route, aucune voiture ne le dépasse, ce temps gris, ce ciel bas reflète son humeur. Il pense a sa vie… oui…sa vie de cinquante-six ans, sa vie agréable, sa vie comblée a tout point de vue, et pourtant cette tristesse cette solitude qui l’envahis depuis quelque temps, qui ne le quitte pas, il voudrait  connaitre la raison….. Peut-être se faire soigner…..ll roule vite…. Il prendra le thé au club…avec ses amis…cette tristesse, cette solitude…..
Un Rayon de Lumière traverse les nuages gris, Un Rayon de Lumière qui donne vie aux goutes de pluie, qui fait luire la route, qui fait revivre les couleurs des feuilles mortes, Un Rayon de Lumière qui fait sourire notre conducteur, qui efface la tristesse et la solitude, qui lui montre le positive dans sa vie….. Qui le fait rouler encore plus vite……

La Pluie

La Pluie

Une vallée immense qui nourrit toute la région, au sud-est un immense arbre centenaire.
Il u a très longtemps, un voyageur  de passage dans le pays a laissé tomber de son sac une étrange graine, le résultat est cet arbre unique dans toute la contrée. Le tronc est  large et fort d’un diamètre plus que deux mètres de couleur presque noire ainsi que les branches qui s’élèvent vers le ciel. Les feuilles longues et fines sont d’un vert  foncé strier de veines orange, toutes les saisons l’arbre garde ses feuilles. Les fruits commencent à apparaitre au début du printemps, ils sont rond, leurre couleur change  du vert au pourpre a mesure que les saisons avancent.
A l’automne les fruits sont  mures et attendent  la première pluie, les cultivateurs de la vallée ne les cueillent  jamais, leur beautés les fascinent mais ils savent qu’ils sont intouchable.
L’automne est la, on attend la première Pluie, les branches de dressent vers le ciel, une premier goute, plusieurs goutes, l’averse, les éclaires, les tonnerres, les fruits doucement se fendent, l’orage se calme, La Pluie cesse, les fruits s’ouvrent pleinement, des centaines d’étranges  libellules a la face presque humaine  s’élèvent en tourbillonnant  vers le ciel et disparaissent…
Les écorces  se détachent de l’arbre, demain les enfants viendront les ramasser, l’artiste du coin leur donnera certaines formes et les vendra aux voyageurs de passage…..
     

5 décembre 2010

Le Feux

Le Feux
Une ile inhabitée dans l’immense étendue de la mer. L’ile est couverte d’une forêt dense des petits lacs et de courtes rivières traversent la forêt. Certains arbres sont centenaire ils sont recouvert de mousse et de plantes grimpantes, le sol est presque invisible sous une végétation  de plantes aux feuilles larges, le soleille est fort dans cette région. L’ile est entourée d’un ruban de plage aux sables fins.
Les seul habitants de l’ile sont quelques variétés de singes qui se nourrissent des fruits des arbres, des oiseaux aux couleurs  vives, des serpents de toutes les tailles, des énormes tortues elles aussi centenaire et une horde de chevaux sauvage.
La sécheresse est la depuis deux ans, très peux de pluie,  les lacs et les rivières sont presque secs, les animaux soufrent, ils sont fatigués, sans énergies,  leur yeux implorants sont tournés vers le ciel. Ils attendent.
Un arbre tout sec s’empourpre, un vent chaud souffle, tout les animaux doucement quittent la forêt et se dirigent vers les plages, les singes, les chevaux, les oiseaux, les serpents, les tortues, tous regardent la forêt brulée, le soir tombe, le ciel se couvre d’une lumière rougeâtre. Les vieilles rancunes, les disputes sont oubliées tout les animaux se groupent et se soutiennent le Feux est descendue sur l’ile tout brules, tout est Feux et flammes. Quarante-huit heure…  le vent se calme, le ciel se couvre de nuages, des premières goutes, la pluie, Le Feux se rend a la pluie, il est vaincu.
Tous les animaux lentement quittent la plage et se dirigent vers la forêt. Ils sont tristes ils sont inquiets.
La forêt  commence à vivre…. De nouvelles plantes poussent du sol, des bourgeons apparaissent sur les troncs calcinées, de toutes petites fleures aux différentes couleurs poussent partout, les lacs sont plein d’eaux, les rivières chantes et abreuvent les animaux, certaines femelles mettent bas, les oiseaux bâtissent leur nouveau nids, les serpents cherchent l’ombre, les chevaux galopent. Ils sont tous la, le nouveau plus beau et plus fort commencent….          

la Déchirure Francais-Anglais-Hebrew

  Déchirure Son amie fêtait son anniversaire. Elles avaient décidé de dîner ensemble dans un nouveau restaurant japonais, inauguré près du ...