Le crépuscule d’une journée d’été au mois de décembre, à l’horizon le soleil se noie doucement dans la mer. Ses rayons filtrés par des nuages aux formes voluptueuses empourprent le ciel et se reflètent dans les vagues frémissantes qui vont lécher le sable et mourir dans un soupir.
Les oiseaux se préparent pour la nuit gazouillant et volant autour des grands arbres sur la falaise.
Ces instants sont magiques, deux jeunes se donnent la main, un homme d’affaire toujours pressé, arrête sa voiture pour quelques secondes, l’étudiant lève la tête de son pc, la grand-mère pose sa main sur la tête de sa petite fille, le coureur regrette de ne pouvoir s’arrêter, le rêveur allume une cigarette…
Les rideaux noirs du spectacle retombent doucement, le poète se demande, si cela est une fin ou un commencement….
Demain le spectacle sera là, différent d’hier et de demain, unique dans sa performance, jamais pareil depuis la création mais toujours présent, parfois avec un retard, quelquefois en avance suivant les saisons, toujours présent le Coucher du Soleil comme la promesse de l’Aube…..
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