30 septembre 2011

La Bête

La Bête

Sans crier garde et Sans t’annoncer
Soudain tu es revenu Te loger chez moi
Entre mon cœur et mes tripes
Bête rongeuse chargé de mauvais souvenirs
Dans ta main les graines desséchées de
Mémoire de larmes et souffrances du passer
Sans crier garde Sans t’annoncer
Soudain tu as voulu faire le vide
Entre mon cœur et mes tripes,  te loger, comme par le passer
Tu as voulu effacer tout le bon qui avait pris ta place
Soudain j’ai cru que tu avais gagné
A être maître entre mon cœur et mes tripes
Je t’ai reconnue, je t’ai vu
Mon artillerie d’amour t’a anéantie  
Je sais que la bataille continue
Que tu me guette, Que tu est patiente
Sache que moi aussi
J’aiguise mes flèches avec du miel
La place que tu convoite entre mon cœur et mes tripes
Et désormais pleine
D’une lumière inconnue a toi….

27 septembre 2011

Le Sculpteure


Le Sculpteur

Il était considéré comme le meilleur sculpteur moderne du siècle.

Ses sculptures énormes, taillaient  dans la pierre de  granit brute était exposées dans presque tout les musés par le monde. Certains parcs  eurent le privilège d' exposaient  ses œuvres qui trônaient toujours a la place d’honneur, entourées de jets d’eaux et de lumières qui rehaussaient la beauté et la force qui émanaient   de ces pierres transformer en œuvres  d’art.

Ce matin il était impatient, on devait lui délivrai un énorme bloc de granit brut qu’il avait acquit dans un pays lointain. Deux heures plus tard une superbe géante noire aux reflets argentés  dominait la place au milieu du hangar qui lui servait d’atelier.

Pendant un mois, il la regarda, la toucha, la caressa de ses énormes mains, s’imprégna des senteurs  de son  pays d’origine. 

Pendant un mois il l’admira, imagina le trésor enfouis dans ses entrailles. 

Pendant un mois il respecta sa virginité pure et farouche.

Pendant un mois il se nourrit en l’admirant, dormi sur un matelas de fortune à ses pieds.

Un matin, il prit son  marteau et posa ses outils sur le plancher, il était mûr pour le premier coup.

Ses mains tremblaient, une sueur couvrit son corps, il s’approcha timidement tenant le marteau et les ciseaux, un léger coup  sur la face droite, un plut fort et….un terrible rugissement, elle se fendit en plusieurs morceaux écrasant ses jambes…. Il perdit connaissance.

Il avance sur une chaise roulante, les morceaux sont toujours dans la même position du jour de l’accident, il regarde, il tourne autour, il voit, la sculpture est la, la beauté de la composition le surprend, les morceaux de sa géante noire reposent dans une harmonie céleste.

Le Chaos a été sa dernière œuvre,   le musé national a construit un pavillon particulier pour elle….

Dans le lointain pays l’énorme cavité  a achevée son deuil, elle se couvre de mousse…..  

23 septembre 2011

Sur La Planète Cobalt


Sur La Planète Cobalt

Dans son dernier souffle sur le Monde  elle avait sollicité le repos Sur La Planète Cobalt qui lui fut accordée.

Le temps  n’étant pas mesurable Sur La Planète Cobalt, le repos est continuelle sauf un brusque réveille.

L’énergie d’une onde  la fit regarder le Monde, elle vit le futur, elle vit la souffrance d’un de ses descendant  dans la maladie, sans hésiter elle redescendit.

Dans son inconscience elle possédait le but de cette vie. Elle fut un être extraordinaire, une mère incomparable de quatre enfants. Quand pour la première fois elle prit son petits fils aux yeux verts dans ses bras, elle sut.

Quand la maladie se nomma sur son corps, elle était prés de lui. Sa main posée sur son corps elle l’aida à traverser l’expérience fièrement. L’heure venue ensemble ils sollicitèrent le repos Sur La Planète  Cobalt.

Dans son repos sans temps il sentit la présence d’un souffle prés de lui, elle était venue se reposer prés de lui…… Sur La Planète  Cobalt.

21 septembre 2011

Puzzle

Puzzle

Il faisait chaut, la longue marche quotidienne dans le parc m’avait fatiguée, je m’assis sur un banc a l’ombre d’un grand arbre pour rependre mon souffle.
Quelque instant plus tard un vieil homme vint s’ assoir sur mon banc et me sourit, je lui rendis son sourire, je le regardais il avait l’air tout à fait banale physiquement et rient d’inhabituelle n’émergeait de ses vêtements, pour moi, en ce moment, il n’était différent d’aucun autre homme âgé.
Il me sourit de nouveau et commença à me parler d’une voix qui ne correspondait pas à son âge.
« Avez-vous appris que la vie est un Puzzle ? »  ….
« Un Puzzle pas commun, un Puzzle qui commence par une toute petite lumière comme une étoile a plusieurs pointes, qui avec le temps tout sortes d’éléments de toute formes, de toute couleurs et de matières différentes viendrons le compléter Surtout n’imaginez pas un comme Puzzle plat comme ceux que l’on met sur un table, tout au contraire notre Puzzle est mobile, il prend toute sorte de formes avec le temps, parfois il a la forme d’un cône qui s’ouvre vers le ciel, parfois il est une demi boule, parfois une ellipse, toujours en mouvement et toujours se complétant avec des événements, des personnages, des pertes, des rencontres, des larmes, des joies, des séparations. Un Puzzle qui ne sera complet qu’avec la buée de notre dernier souffle. Regardez en ce moment votre Puzzle, quelle forme a-t-il ? » 
J’ouvre mes yeux je suis seule sur mon banc. Ais-je rêvé ? Je regarde le Puzzle de ma vie…. Malgré tout une très belle tapisserie multicolore a la forme ondoyante avec un tout petit trou qui vient de se fermer avec mon rêve……

19 septembre 2011

Courage




Courage

A l’âge de vingt et un ans, le troisième jour de la guerre un obus  emporta sa jambe gauche. Cette expérience  mis à jour sa vraie personnalité. 

Il  comprit soudainement, sur son lit d’hôpital, qu’il devra  suivre le chemin de son cœur. Au grand étonnement de ses parents il leur  annonça qu’il ne choisira pas la profession d’avocat, comme convenue et hériterai l’étude de son père, ses études désormais seraient l’histoire et l’archéologie. La forte résolution qui émana du ton de sa voix ne laissa pas de place à la discussion.

La réhabilitation fut plus courte et plus facile garce a sa volonté de reprendre une vie normale.
A la sortie de l’hôpital la prothèse  faisait part de son corps, il réintégrât l’armée, et termina son service militaire.  

A l’âge de quarante ans il avait sa chaire a l’Université, était connu mondialement pour ses recherches archéologiques, marié a une charmante femme ils avaient cinq enfants.

Chaque fin de semaine et les vacances ils les passaient sur un voiler qu’il s’était offert avec l’héritage de ses parents. Une prothèse spéciale  lui procurait la liberté totale dans ses mouvements pendant leurs navigations. Il avait suivit son cœur, il était heureux…

Aujourd’hui il est vieux presque quatre-vingt ans, les dernières analyses sont alarmantes, pourtant il se sent fort il se sent en plaine forme, il ne se croit pas malade, il sait pourtant que la bête est la, le narguant…il voudrait prendre son voilier et partir vers l’horizon…il doit préparait sa famille… sa femme partirai avec lui…il ne doute pas…..

Les filets des pécheurs ont retiraient de la mer une prothèse conçu spécialement pour naviguer sur un voilier……..   
      
      

 

16 septembre 2011

Le Pouvoir De La Décision


Le Pouvoir De La Décision

D’un pas rapide je marchais à la lisière de la forêt, l’automne avec son pinceau magique avait entrepris son œuvre, comme à chaque automne la nature était pareille et différente, les couleurs cuivre, or, jaune, rouge avec ici et la une tache de vert palpitaient avec le vent qui annonçait un prochain orage, les même couleurs murmuraient sous mes pas  et je me sentais emporter par une symphonie de couleurs et de bruits vers une direction que j’avais cru ne pas avoir choisi.

Pourtant je savais que moi seule avais décidé de changer de direction sans raison apparente. En quittant la maison pour ma marche quotidienne, j’avais choisie de marcher vers la mer,  puis soudainement j’avais changé  vers la forêt.

A ma gauche un sentier, je décidais de le suivre, l’orage grondait au loin, je me sentais en sécurité sur ce chemin entourer d’arbres, je marchais un certain temps sans soucis  des premières gouttes de pluie. Entre deux arbres un rocher couvert de mousse, je m’assis, j’aimais ces gouttes qui ruisselaient sur mon visage. 

Je fus attirée par un bout de papier de couleur bleu qui voltigeait dans l’air, il se posa à mes pieds. Le nom d’un livre était marqué, je décidais de me rendre à la bibliothèque.

La vendeuse me l’empaqueta avec un papier couleur d’or, je décidais de le lire ce soir .Je le lu, je décidais de changer mes  pensées.\

Aujourd’hui je marche au bord de la mer, un papillon bleu se pose sur mon épaule. Je décide de lui sourire……