3 novembre 2024

Le fil rouge

 Peu importe où la vie nous mène, elle peut nous séparer, nous éloigner, nous faire suivre des chemins différents. Les tempêtes peuvent venir, les distances se creuser, et parfois, le silence peut prendre place là où il y avait des rires. Mais à travers tout cela, il y a ce fil rouge, invisible et indestructible, qui nous relie. Ce fil qui ne se rompra jamais, quoi qu'il arrive.

Il est tissé de souvenirs, de moments partagés, de promesses silencieuses. Il traverse le temps et l'espace, et même lorsque nos routes semblent divergentes, il nous rappelle que nos âmes sont connectées. Rien ni personne ne peut briser ce lien profond qui nous unit. C’est comme un murmure dans le vent, une présence invisible mais toujours là, douce et réconfortante.
Le fil rouge, c'est cette certitude que, malgré tout, nos chemins se croiseront de nouveau. Parce qu'au-delà des séparations,

des épreuves et des doutes, ce lien est plus fort que tout. Et tant que ce fil existe, nous ne serons jamais vraiment seuls."
Charlotte Cellier

2 mars 2024

 « Car c'est par l'écriture toujours qu'on pénètre le mieux les gens. La parole éblouit et trompe, parce qu'elle est mimée par le visage, parce qu'on la voit sortir des lèvres, et que les lèvres plaisent et que les yeux séduisent. Mais les mots noirs sur le papier blanc, c'est l'âme toute nue. »

Guy de Maupassant

15 janvier 2024

Benoîte GROULT

  " On ne vieillit pas tous les jours un peu, mais par à-coups. Il arrive qu'on stationne longuement sur le même palier, on se croit oublié et puis d'un seul coup, on prend dix ans.

Mais la vieillesse comporte elle aussi une sorte de jeunesse, elle prend son temps pour s'installer. Elle vous quitte et vous reprend avec une désinvolture odieuse. Il arrive qu'on se retrouve dans une même journée encore très bien et déjà très mal !
Comme dans la jeunesse, les choses se mettent à vous arriver pour la première fois : la première douleur dans le genou, un jour en montant un escalier...
Le territoire de la fatigue s'est élargi et s'élargira chaque jour.
Vous commencez votre vieillesse.
Au début, on fait face. On gagne quelques batailles, on parvient à retarder l'invasion au moyen de manœuvres de plus en plus complexes et coûteuses. Il n'est pas encore venu le temps où l'on passera autant d'heures à colmater les brèches qu'à vivre.
J'avais le privilège de pouvoir regarder sans angoisse les premiers signes du mal sur mon corps, parce que quelqu'un l'aimait. Je tapotais mon ventre un peu bouffi et moins musclé sans trop d'ecoeurement parce que quelqu'un l'aimait. Je contemplais avec résignation le ramollissement progressif de mes bras parce que quelqu'un m'aimait.
Mon rictus,mes pattes d'oie qui se creusaient... Tiens, c'est bien ennuyeux, mais quelqu'un m'aime. Aucune dégradation ne pouvait m'abattre aussi longtemps que Gauvain me désirerait".
Certes, François m'aime mais sans me rassurer sur mon physique qu'il ne voit pas changer. Il fait partie de ces hommes qui vous proposent de vous photographier le matin précis ou l'on s'est levé du mauvais pied et du mauvais œil, le cheveu incoiffable, le teint particulièrement blême et la robe de chambre avachie comme elles ont tendance à être, les garces, dès qu'on n'a plus trente ans et qu'elles ont plus de trois mois. Et le "mais je te trouve très bien comme d'habitude", jette le discrédit sur tous les compliments passés et futurs.
Gauvain, lui, n'est pas "gentil", il est foudroyé par mes charmes... "
Benoîte GROULT

2 janvier 2023

Ecrire

 


Gérer son indépendance et sa liberté de pensée, première condition pour écrire en liberté sans se préoccuper des "potentat" détenteurs des savoirs académiques" l'écriture est une liberté pas une prison. Ouverture des mondes.
Si on se met des murs sur les quelques espaces de mots qui nous restent où allons-nous?
Détruisez le classicisme et laissez les ronchons ergoter et ronronner sur le séant.
Josiane Coeijmans