- Manhattan
- Hier j’ai rêvé à une vie parallèle, vivant dans deux pièces, libre, sans attaches dans la ville où je me suis senti chez moi il y a longtemps Manhattan à New York.
- Sortir le matin à l’heure de pointe avec ma caméra faire partie de la foule aux mille visages se dirigeant vers leurs business, rêvant, espérant un avenir brillant.
- Cliquer vite sur les visages.
- Les visages à l’heure de pointe, visages de toutes les races, de toutes les nuances de couleurs, hommes, femmes, amalgame cosmopolitan. Visages de tous âges, visages ou les générations ont des regards tristes ou gais, cliquer rapidement le regard ou on remarque le rêve qui n’a pas disparu tout à fait.
- Cliquer sur les expressions de fatigues, de nonchalance, de déjà vue, cliquer sur l’indifférence du matin, et parfois cliquer sur l’étonnement du nouveau, de l’espérance de l’inconnu, de la curiosité.
- Cliquer vite pour attraper le regard de l’homme qui suit la femme aux chaussures noires avec talons aiguilles.
- Cliquer sur les vêtements à la mode, les défrichis, les vêtements des cadres et ceux des sans-abris sous le porche des immeubles, les multicolores, les vêtements qui nous catalogues à Manhattan.
- Cliquer sur le visage de l’homme ou la femme parlant au téléphone, cliquer leurs expressions d’ennui et de tu me l’a déjà dit.
- Ma caméra s'en va cliquer sur les chaussures et les sacs de la foule qui se dirige vers une journée pas tellement différente d'une autre.
- Vie parallèle, éclaire de souvenirs, de rêves brumeux. Vie parallèle la fuite du quotidien.