12 février 2011

Vertigo

Vertigo

Eli est un grand sportif, trois fois par semaine il s’entraine a son club, chaque matin à six heures il court quinze km. Eli est âgé de   Cinquante Cinque ans il parait dix de moins. Un matin de printemps, il a couru déjà presque dix km, tout a coup un vertige le surprend, tout tourne autour de lui, il se laisse glisser sur le sol, il ferme les yeux, il se sent tourner de gauche a droite, de haut en de bas, de droite a gauche, de bas en haut, il est trappé dans un boule géante qui roule dans tour les directions, il n’arrive pas a ouvrir les yeux,  son estomac se contracte, un gout amer rempli sa bouche, il se laisse aller, il va mourir la tout seule sur le sol par un matin de printemps après avoir couru presque dix km.
Il ouvre les yeux il est dans une salle d’hôpital, un masque d’oxygène sur le visage, une perfusion coule doucement dans ses veines, le Vertigo à laisser la place a une énorme fatigue, la peur a pris place en lui, il voudra continue à courir. Il doit rester à l’hôpital pour des examens approfondis. Il  panique, il veut sans ancienne vie…il a des plans pour demain, pour après demain, pour l’année prochaine…des larmes de fureur emplissent ses yeux… la peur noue son estomac…
Un rayon de soleil caresse le lit, il dérive vers une douce somnolence, vers un espace de temps qui n’apparient ni au passe ni au future, il est la dans l’instant, dans ce rayon de soleil……l’a….dans ce moment……
Eli court, par matin d’été, il court différemment…. Il court  le moment…..


10 février 2011

Le Rêve


Le Rêve

En route pour une rencontre avec des amies par un jour brumeux d’hiver je prends un raccourci  que je connais bien, je traverse une gare d’autobus, je suis rentrée par la porte principale, et je sortirai par la porte qui mène sur la grande place ou j’ai rendez-vous. 

Autour de moi un foule pressée, chacun allant a ses occupations, la porte tournante et en face de moi je rentre en pensant au chocolat bien chaud que je m’offrirai dans quelques instants en compagnie de mes amies. 
La porte tourne et je retrouve dans un labyrinthe, je veux faire demi-tour la porte est coincée, j’avance, des hauts murs en béton, des passages ou deux personnes peuvent difficilement passer, une lumière au fond, je crois trouver la sortie, une illusion, des gents me croisent, je m’aperçois que je suis entourée de religieux fanatique, qui ne répondent pas a mes questions, j’avance de labyrinthe en  labyrinthe une panique  commence à m’envahir, le ciel est caché par les hauts murs, tout les visages se détournent a mon passage, je me retrouve en haut d’un escalier , une toute jeune fille aux yeux verts est la je lui prend le bras et la menace de la frapper si elle ne me désigne pas la sortie, elle tremble, je sers encore plus fort son bras, je suis furibonde, elle me montre l’escalier et me murmure de courir,  je la repousse et me lance dans les escaliers. Essoufflée j’arrive dans une salle en face de moi une porte tournante, une femme avec un enfant dans les bras cours vers moi, me donne l’enfant et me pousse vers la porte, la porte tourne….. tourne.

Éclaire me prend la main, je me retourne sens le corps chaud de mon enfant contre moi, son souffle me caresse le visage, une odeur de chocolat nous parvient de la cuisine, nous sommes entourées de la luminosité d’Eclaire…..  


9 février 2011

Le Navire


Le Navire 

Le Navire  suit sa route laissant le continent derrière lui et se dirigeant vers le nouveau monde. Il appartient à une flotte marchande et transporte des marchandises entassées dans la cave. Le capitaine et les marins sont tous d’origines différentes. Depuis douze ans un passager solitaire a sa cabine particulière au bord du Navire. Il a fait déjà quelque fois le tour du monde sans jamais avoir mis pied à terre. Pendant des heures il regarde la mer et l’horizon presque immobile et comme fasciner, dans sa cabine sur un vieux pc portable il écrit  des livres qui se vendent et sont traduits dans presque toute les langues. Un livre par an. Il écrit sous un nom d’emprunt, son éditeur ne l’a jamais rencontré, la grande partie de ses gains sont dispersés dans différents pays aux œuvres qui combattent  la violence et l’analphabétisme. La mer et l’horizon sont ses muses, le bruit des vagues sa musique, les messages lui parviennent toujours avec les dernier rayons des couchers de soleil. Ce soir il écrira le dernier message de son dernier livre : « La Souffrance Appartient a Hier «.  Le douzième livre est terminé, Il presse le bouton Send sur son pc. Ferme les yeux. Éclaire entoure le Navire d’une brume laiteuse….Plouf….le pc disparait au font de l’Océan…..   

6 février 2011

L’Oublie


L’Oublie

La grande place du village au bord du fleuve. Le fleuve qui donne la vie  le long de son parcourt, l’agriculture en profusion, les poissons aux couleurs argent, plus bas le barrage avec sa central électrique qui alimente tous les villages.
La grande place du village au bord du fleuve, comme toutes les places, des restaurants des magasins de tous genres, le coiffeur du village, le vétérinaire, le dentiste. L’hôpital est situé dans une rue adjacente. Ce qui rend cette place attirante aux touristes de passages c’est l’arbre qui est dressé au centre de la place, un simple orme sans âge entouré d’un simple muret  et quelques bancs autour.  Sur une  pancarte à moitié effacé par le temps on lit « L’arbre de L’oublie ».
Les anciens du village racontent, qu’après les guerres les soldats venaient se reposer a l’ombre de l’arbre et la envahi par une torpeur les souvenirs de la guerre s’oubliaient, ils rentraient chez eux presque gaiment. Avec le temps les amoureux déçus, les veufs et les veuves, ceux qui voulaient oublier leur malheur, leur désespoir, leur peine et leur souffrance venaient s’assoir a l’ombre de l’orme pour oublier.  Ont-ils Oubliés ???  Nous ne le serrons jamais. Peut-être pour certains l’Oublie  est un remède, pour d’autres une certaine acceptance, pour d’autres un nouveau  début.
Un car de touristes arrive, les passagers se dispersent certains dans les magasins, certains dans les restaurants aux mets délicieux. Un jeune homme a la peau sombre s’approche de l’arbre, des larmes coulent et se perdent dans sa barbe. Il regarde l’arbre, il regarde la pancarte, de sa poche il sort une boite avec une toute petite graine qu’il plante près du tronc de l’Orme.   Sur la pancarte il ajoute « L’arbre du Souvenir » ….
Quand le car quitte le village avec l’aide d’Éclaire le nouvel arbre a dix centimètres d’hauteur…….
Oublié ou se Souvenir ??????  

3 février 2011

Le Crocodile







Le Crocodile


Mira à décider aujourd’hui de faire du shopping sur la grande avenue. Elle a envie de chaussures et d’un sac en peau de crocodile….


Dans la brousse d’Afrique, un énorme crocodile se prélasse sur la rive du fleuve, ses petits autour de lui, un vent fait frémir le fleuve, un nuage noire obscure le soleil, la peur s’installe, une larme dans l’œil du crocodile, la pensée de sa dernière couvée, les coups de feux…..


Mira achète une paire de soulier, une paire de botte, un sac et un ceinture pour son mari, en peau de crocodile…..La pluie la surprend a la sortie du magasin, elle court vers sa voiture, des Eclaires des coups de tonnerres, le crocodile au fond du fleuve avec ses petits…Mira s’abrite sous un portail, elle est trempée, elle regarde ses achats, la pluie cesse…. Elle n’a plus envie de souliers et de sac en peau de crocodile, Eclaire l’accompagne au magasin, elle changera ses achats…… Le crocodile et ses petits sortent des profondeurs du fleuve






2 février 2011

Anattora

Anattora

Les habitants de la lointaine planète Anattora porte tous des masques.

 A leurs naissances immédiatement ils sont masques.
 Anattora est une planète calme, presque idéal, Pas de guerres donc pas d’armes, pas de frontières,  un immense océan entoure un continent. La nature est belle sur le continent. Anattora est la seule planète,  reliée a un système solaire  les jours sont de 54 heures ainsi que les nuits, les saisons sont différentes aussi, la saison des pluies et la saison sèche, la température est toujours égale avec une différence de 10 degrés entre le jour et la nuit.
A Anattora tout le monde vie bien, il n’y a pas de différence de classes, l’abondance règne…
Les habitants de la lointaine planète Anattora porte tous des masques. Tour le monde est heureux.
A la mort on est enterré avec le masque. 
Éclaire visite la planète,  elle voit a travers les masques, elle voit tout les sentiments dissimulés, tous les désirs bloquer, l’amour atrophié, la rage est la haine cachées profondément, elle voit les masques, elle voit un semblant de vie….
Un enfant va naître dans quelques instants… Éclaire empêchera-t-elle  la mise du masque ?
Que pensez-vous ?
Voudriez-vous vivre sur Annatora ?
Êtes-vous prêts à jeter votre masque ? 

la Déchirure Francais-Anglais-Hebrew

  Déchirure Son amie fêtait son anniversaire. Elles avaient décidé de dîner ensemble dans un nouveau restaurant japonais, inauguré près du ...