3 août 2011

Recherche


Recherche

Un très vieux cimetière sur les hautes collines protège avec ses fantômes la ville la plus ancienne, la ville au Mur arrosé de larmes, la ville  à la Rue douloureuse, la ville a la coupole d’Or.

Par un après-midi  pluvieux d’automne, deux frères et deux sœurs débarquées d’un pays lointain sont venues se  recueillirent sur la tombe de leur Grand-Mère qu’ils connaissent seulement d’après les histoires racontées par leur père. 

Face à cette ville fantômes le doute les envahit, comment retrouver un sépulcre tellement vieux…. Un groupe de vieillards  descendant de la colline  vient  à leur rencontre, habillés proprement ils ont l’air centenaire. Un des frères s’approcha d’eux et les salut, l’un d’eux lui répond avec un accent hésitant,  la sœur aînée qui parle la langue de la ville pose une question, le plus vieux lève la main et montre le sommet du cimetière, la haut la troisième tombe du huitième rang au sud….  

Ils remercièrent et l’ascension vers le sommet commence,  le vent d’automne et une fine pluie les accompagnent,  la nuit s’approche, ils pressent leur pas, un éclaire suivit d’un tonnerre fait éclater un nuage noire, ils sont sur le point d’arriver, sud, huitième rang, troisième tombe, une forte averse nettoie le vieux marbre le nom apparaît, les dates creusées se révèlent, ils se recueillent, un des frères murmure une prière,  un dernier rayon de soleil avant la nuit illumine la famille….

Au dîner dans un restaurent  aux mets locaux, ils discutent…. Chacun d’eux a une vision différente du groupe des vieillards, ils étaient trois ou cinq, habillés de brun ou noire, chapeaux ou têtes nus,  ont-ils vraiment apparut ?..... 

La haut certains sourires font fremirent les vieux ormes……         


1 août 2011

Mr. E. Fremidis

Mr. E. Fremidis
Souvenir d’enfance

Dans la ville cosmopolite ou j’ai grandi, nous avion des voisins de toute  les religions, certain venue de pays lointains entre les deux guerres.

En face de nous habitait une famille Polonaise dont le père était notre Dr. De famille Mr. Simanovich, au dessus d’eux un couple avec deux filles d’origine Italienne, en bas deux femmes célibataires Grec Orthodoxes, trois familles Arméniennes, des Juifs Ashkénazes et Séfarades et aussi des Musulmans tous vivant dans un méli mélo amicale, en bon entende.\

Les marchants   dans ce quartier coloré aussi était très spéciaux, la laitier et le marchant de yogourt venait chaque matin d’un village lointain, leur langage avait des intonations rudes, le boucher au coin de la rue était un géant moustachu avec une grande croix en or sur sa poitrine, le marchant de volailles était maigre comme un clou et portait toute les saisons un chapeau feutre sur sa tête, un tailleur d’origine Hongroise avait sa boutique au sous-sol de l’immeuble a l’architecture spécial.

Les immeubles étaient  collés les uns aux autres, Mr. E. Fremidis cordonnier avait sa boutique sous l’immeuble voisin. Deux mètres sur trois était le monde de Mr. E. Fremidis, tout au font une alcôve comme un deuxième étage,  cette antre lui servait de lit.  Mr. E. Fremidis était catholique, on ne connaissait pas ses origines, pour nous, enfants il était vieux, aujourd’hui je pense qu’il devait avoir dans les cinquante ans. Toute la journée travaillait a reparer les chaussures du voisinage, souvent il fabriquait des chaussures pour les handicapés, Mr. E. Fremidis ne quittait jamais sa boutique, une vielle radio lui tenait compagnie, il cuisinait sur un petit réchaud a alcool, les voisins lui apportait très souvent un plat, il aimait particulièrement les frites de poissons de ma mère.

Le seul jour ou Mr. E. Fremidis fermait boutique était Noel, il se rendait à l’église St. Antoine pour écouter la Messe.

Qui était Mr. E. Fremidis ce personnage mystérieux, venue échouer dans notre quartier comme cordonnier ? D’où venait-t-il ? Famille? Nous ne savions rient, parfois les voisines chouchoutaient d’un amour déçu dans un lointain pays, un mystère, et pourtant tous nous l’aimions bien Mr. E. Fremidis.

Il y a quelques années je suis retournée dans ma ville dans mon quartier, tout avait change, les gents, les odeurs, les couleurs.

La boutique de Mr. E. Fremidis aujourd’hui est une toute petite galerie d’arts tenue par une fille à la peau laiteuse aux yeux verts….

Tant de personnages qui passent dans notre vie comme Mr. E. Fremidis, qui laissent une trace, des souvenirs, parfois une odeur nous les rappelle, on croit se souvenir de leur voix, une ressemblance une allure nous les font revivre…. Je crois que c’est cela l’éternité….        



31 juillet 2011

Le Cafe Francais

Le Café Français

En plein centre de la ville bruyante,  sur la grande avenue principale que des milliers de personnes longent pour aller au travail faire du shopping ou  pour d'autres raisons, dans l'espace vide  entre deux immenses grattes-ciel ce trouve mon café préféré "Le Café Français".
 J'aime venir ici, malgré son emplacement au cœur de la ville, malgré tout  le bruit de l'avenue, une fois passer la porte vielle d'un siècle un certain calme m'envahit.

A la différence de tous les cafés de la ville  a la décoration moderne, ici tout date d'un siècle, même la patronne  vous donne l’impression que le temps s'est arrêté ici.

Aujourd'hui  je suis venu ici pour me retrouver, pour me connecter a mon moi intérieure qui   depuis quelque jours m' échappe.Trop de dîners dans des restaurants chics, trop de rencontres, trop de spectacles le dernier mois m'ont éloignée de celle que je suis et que je sais être.

Assise au fond de la salle,savourant un bon café j'ouvre mon pc je me connecte et j'attends.....je sais .....
   


Un couple arrive puis un homme pressé en deux rendez-vous, un autre couple...la page blanche de mon pc attend.... je sais....

Une jeune femme arrive, le couple s'en va.... le livreur passe, deux hommes, j'attends, la page blanche.... je sais....

La porte s'ouvre, Elle est la.... Habillée de toute les couleurs de l'arc en ciel, entourée d'un halo lumineux.... et est la.... mes doigts tapent sur le clavier..... l'histoire est la ....

Click....

Envoyer.... Je levé la tête, ou suis-je, ou mon imagination  m'a emportée....    

28 juillet 2011

La Troisieme Fille


La Troisième Fille

Rosy était enceinte pour la deuxième fois. Comme la première fois tout était normal, on lui avait prédit une fille, une sœur pour sa grande âgée de trois ans. Elle était satisfaite, dans quelque temps elle pouponnera à nouveau,  son mari souriait a l’idée de trois femmes a la maison. 

Rosy a un petit ventre rond qu’elle caresse tendrement, l’enfant bouge en elle, assis confortablement elle murmure une vielle berceuse, elle s’assoupit, une chaleur entre les jambes la réveille, la peur, l’ambulance, la salle d’opération, le noir. 

Le réveil, sa mère et son mari  la consolent, elle veut voir sa fille, on baisse la tête, impossible.

Deux ans plus tard une belle petite fille vient compléter le tableau familial. La famille les amis ont oubliés l’incident, pourtant elle, elle sent le vide, le manque de cette Troisième Fille.

Les années passent, avec des petits et grands drames, comme dans chaque famille. Les filles grandissent, Rosy sent toujours ce manque,  elle voudra connaître la raison de la perte et regrette ne pas avoir vu le bébé.

Rosy a cinquante ans, les filles sont indépendantes, elles sont loin. Un article nouveau âge lui donne un aperçu sur les enfants avortés naturellement. Cela la  fait réfléchir. Et si cela était vrai ?

Son mari est décédé brusquement, le jour des obsèques, elle sent une troisième présence prés d’elle, elle a peur elle se croit au bord de la folie…

Pour son soixantième anniversaire ses filles lui offrent un voyage en Italie. L’Italie lui fait oublier partiellement sa tristesse.

Un dernier café avant l’embarquement pour le retour a la maison. Un regard sur la serveuse, ses yeux, le vertige, les yeux aux longs cils tellement semblable à ceux de son défunt mari et de sa deuxième fille, le sourire, la fossette sur la joue gauche, est-ce possible ? Elle demande un verre d’eau, gentiment elle questionne la jeune serveuse, oui elle habite Rome, sa mère et médecin d’enfants son père avocat….

Elle embarque, la tête appuyer contre la vitre du hublot elle pense, si la philosophie nouveau âge était vrais ? Si sa Troisième Fille avait choisie d’autre parents, un autre genre de vie.

Ses deux filles la reçoivent a l’aéroport avec des fleures, la Troisième la soutient invisiblement par le bras….   

26 juillet 2011

L’enfant perdu


L’enfant perdu

Elle adorait aller acheter des livres a la bibliothèque avec sa mère. 

Le bâtiment de la bibliothèque était situé sur le grand boulevard,  quatre étages de livres, le sous sol était la section enfants, sa mère doctorante en physique achetait ses livres aux troisième étage. Une liste d’achat de livres et de brochures à la main sa mère finissait  ses achats en un clin d’œil, alors le vrais plaisir commencer, la décente au sous sol avec l’ascenseur vieillot, l’entrer dans se monde de livres d’enfants multicolores, les tables basses, les tabourets inconfortables, l’odeur des livres, ah !! Ces odeurs qui lui donnent le vertige, et surtout la superbe vendeuse très vieille est très douce.  

Ce jour la tout avait commencé comme d’habitude, troisième étage et décente au sous sol, la vendeuse qui l’aimait bien lui proposa les nouveaux arrivages, les yeux brillants de bonheur elle s’installa sur un tabouret elle devait décider qu’elle livre acheter aujourd’hui.

Le portable de sa mère  raisonna avec  son drôle de carillon, il était défendu de parler au téléphone, sa mère lui fit signe qu’elle sortait pour quelque minutes, surtout qu’elle ne bouge pas, la vendeuse était occupée pas loin de la….

Trois minutes, la mère revient, le tabouret est renversé elle a disparu avec les livres, on la cherche, tous le monde la cherche,  dans tous les coins, sous toutes les étagères, la panique s’empare, le portier ne se souvient pas l’avoir vu sortir, la police arrive, plus tard les chiens, son père est la, il aide aux recherches. Rien. Sa photo est diffusée dans la presse, a la TV. Rien.  

Le temps passe, on l’oublie, sa mère avec l’aide de nouveaux anti-dépressions arrive à surmonter son malheur, son manque d’elle. Son père  boit de plus en plus.

Les livres numériques remplacent les livres imprimer, la bibliothèque doit être renouveler et s’adapter au progrès. Les travaux commencent, on abat des murs, on renouvelle les meubles des centaines de PC sont branchés avec connections internet, la section enfants est maintenant au deuxième étage, les tabourets sont remplacés  par des chaises  spécial pour enfants, les PC posés sur un pupitre moderne.

Le jour de l’ouverture la bibliothèque renouvelée est plein d’invités, le  jeune directeur dans quelques instants donnera le signal et tous les PC seront à la disposition des clients.

Clic, les écrans s’allument, elle est la belle jeune fille, un livre numérique a la main, l’autre poser sur le bras de la super vendeuse tellement douce……   

25 juillet 2011

Perfection


Perfection

Toute sa vie elle a vécu loin de sa planète  natale, aucun renseignements sur ses origines, les différences physiques n’étaient pas importantes dans son monde. Sa meilleure amie avait la peau verte et une toute petite queue, son mari était poilu avec des oreilles minuscules, elle, elle avait la peau blanche, des boucles noires et six doigts à sa main gauche quand a son mari il avait la peau noire, les yeux bridés et les pieds en palme. 

Elle n’était plus très jeune, ses enfants tous différents les uns des autres  avaient émigrés vers d’autres mondes, son mari sentait la fin venir  se préparer à partir vers  la montagne.
Elle reçut un message du central, son corps se couvrit de sueur, la peur lui tordit ses boyaux,  ses boucles noires blanchirent dans l’espace de quelque heures, l’attente pour la rencontre lui était insupportable….

Le Dieu à la peau crustacés à l’air sérieux la reçu dans son bureau en haut de la tour en Cristal. Elle devait partir  ses parents la réclamaient ils étaient vieux,  leur fin étaient proche, ils voulaient la revoir la serrer dans leur bras une première et dernière fois.

Elle posa des questions, Elle vit le Dieu sourire tendrement pour la première fois. Tendrement il lui expliqua. Tu viens de la planète nommer Perfection. Là, tous les humain sont semblables à la perfection, couleur de peaux, cheveux, yeux, hauteur, poids, de même pour les différents genres de faunes et d’animaux.

Il continua à lui expliquer, ici nous sommes la planète de l’Acceptence, chaque enfant  différent a sa naissance est dirigé vers notre planète, regardes autour de toi comme tout est unique est harmonieux chez nous. Prépares toi à ton voyage. On t’attend… 

Non elle ne partira pas vers la planète Perfection, elle accompagnera son compagnon vers son dernier voyage vers la montagne….. 

Et vous quel aurait été  votre choix ???
   

21 juillet 2011

Le Temple Perdu


Le Temple Perdu

La capsule intergalactique  vient d’atterrir. Le voyage a été long, très long… 

Trois femmes et deux hommes quittent le navire…. Ils sont vieux…ils sont courbés, leurs chevelures sous leur casque est blanches, leurs visages est ridés, a leur départ de la planète mère ils étaient jeunes, le plus âgé avait trente deux ans…..Le voyage a été long, très long…

Les appareilles indiquent que les conditions atmosphériques de ce nouveaux monde ne nécessitent pas le port  de casques ou d’habits spéciaux. Allégés, ils commencent leur inspection.

Ils savent que le retour au point du départ n’est pas réalisable, ils traînent la capsule a la lisière  d’une forêt a quelque distance de leur atterrissage, avec les moyens de bord ils créent un camp, a part la faune aucune sorte de vie alentour, le stock de pilules d’alimentation tiendra encore quelque années. Certains appareils de communications peuvent encore envoyaient des signaux…

La vie s’organisent doucement, on découvre une source d’eau, les analyses prouvent qu’elle est potable, ont se désaltèrent, ont se lavent, ont s’éclaboussent comme des enfants, ont rient….

Des pierres posées géométriquement attirent leurs attentions, ils découvrent un hexagone caché par une abondante végétation, au sol une immense pierre. Une phrase aux caractères   indéchiffrable est gravée, cela a l’air d’un commandement, un seul….L’image est envoyée a la centrale de la planète mère…

Papa regarde c’est maman…elle nous sourit, regarde comme elle est jolie….elle est arrivée… elle nous envoie une image….

L’image sur l’écran se rapproche…le commandement….un seul… 

Soyez Humain…..
          
 

la Déchirure Francais-Anglais-Hebrew

  Déchirure Son amie fêtait son anniversaire. Elles avaient décidé de dîner ensemble dans un nouveau restaurant japonais, inauguré près du ...