13 avril 2025

La Force du Mal-Français-Anglais-Hebrew

 




La force du Mal

 

La force du Mal semble toujours victorieuse. Face à elle, la bonté paraît inlassablement perdante, même lorsque l’on croit, à tort, qu’elle triomphe. C’est elle qu’on voit pleurer, accuser, briser, assassiner, et piétiner. C’est elle qui subit, sans relâche, les assauts de l’ombre.

Mais l’opposé du Mal ne disparaît pas. Il vacille, chancelle, ploie sous le poids des coups… mais il se relève. Il sèche ses larmes, redresse son corps, aiguise son esprit. Et dans un souffle de dignité retrouvée, il avance, il résiste, il gagne. Jusqu’à ce que le combat recommence, inévitablement.

Car la force du Mal revient toujours, sous des visages nouveaux. Elle change de masque, de nom, de langue, mais son cœur reste le même : affamé de domination, de chaos, de soumission. Elle frappe fort, sans pitié, sans scrupule. Elle envahit les discours, manipule les foules, infiltre les consciences. Et tout recommence, comme un cycle sans fin. Nous le voyons à toutes les échelles : entre les nations, dans les rouages des sociétés, jusque dans les plis secrets de nos vies personnelles.

Le plus douloureux, c’est quand le Mal surgit au cœur même de l’intime. Quand il s’insinue dans la famille, dans le cercle de confiance. Quand celui qu’on croyait allié, pilier, reflet de nos valeurs, se dévoile porteur de trahison, de froideur, de cruauté. Alors le choc n’a pas de nom. Il est vertige, silence, déchirure. Il est la gifle d’une main que l’on pensait nôtre. Et dans ce tremblement, c’est tout un monde intérieur qui vacille, comme si la lumière elle-même doutait d’elle.

Et ma question reste toujours : pourquoi ?


The Force of Evil

 

The force of Evil always seems to prevail. Against it, goodness appears endlessly defeated, even when we mistakenly believe it has triumphed. It is goodness we see weeping, accused, broken, assassinated, and trampled. It is she who endlessly endures the assaults of darkness.

But the opposite of Evil does not vanish. It falters, it staggers, it bends beneath the weight of the blows... yet it rises. It dries its tears, straightens its spine, and sharpens its mind. And in a breath of regained dignity, it moves forward, resists, and wins. Until the battle begins again, inevitably.

For the force of Evil always returns, wearing new faces. It changes its mask, name, and language, but its heart remains the same: hungry for domination, chaos, submission. It strikes hard, without mercy, without remorse. It infects speech, manipulates crowds, and infiltrates minds. And everything begins again, like an endless cycle. We see it at every level: between nations, in the gears of society, and in the hidden folds of our private lives.

The most painful is when Evil rises at the very heart of intimacy. When it creeps into the family, into the circle of trust. When the one we believed an ally, a pillar, a reflection of our values, reveals himself as the bearer of betrayal, coldness, and cruelty. Then the shock has no name. It is dizziness, silence, rupture. It is the slap of a hand we thought was ours. And in that tremor, an entire inner world collapses, as if even light was doubting its own truth.

And my question remains: why?



כוחו של הרוע

 

כוחו של הרוע נראה תמיד כמנצח. מולו, הטוב נראה כמי שמפסיד בלי הרף, גם כשאנחנו בטעות מאמינים שניצח. זה הוא — הטוב — שבוכה, שמואשם, שנשבר, שנרצח, שנרמס. הוא זה שסופג שוב ושוב את התקפות הצל.

אבל היפוכו של הרוע לא נעלם. הוא מתנדנד, נחלש, כורע תחת המכות... אך מתרומם. הוא מנגב את דמעותיו, מזדקף, מחדד את שכלו. ובנשימת כבוד מחודשת, הוא מתקדם, מתנגד — ומנצח. עד שהקרב מתחיל מחדש, כגזירת גורל.

כי הרוע תמיד חוזר, עם פנים חדשות. הוא מחליף מסכה, שם, שפה — אך ליבו נשאר זהה: רעב לשליטה, לכאוס, להכפפה. הוא מכה בחוזקה, ללא רחמים, ללא חרטה. הוא משתלט על השיח, מסית המונים, חודר למחשבות. והכול מתחיל שוב, כמו מעגל אינסופי. אנו רואים זאת בכל הרמות: בין עמים, במערכות החברתיות, ואף בקפלי חיינו הפרטיים.

והכואב מכול — כשהרוע צץ בלב האינטימי. כשהוא זוחל אל תוך המשפחה, אל מעגל האמון. כשהאדם שחשבנו שהוא בעל ברית, עוגן, מראה לערכינו — חושף עצמו כנושא בגידה, קור, אכזריות. אז, אין לשוק שם. הוא סחרחורת, שתיקה, קרע. זו סטירת יד שחשבנו שהיא שלנו. וברעד הזה — עולמנו הפנימי כולו רועד, כאילו גם האור עצמו התחיל לפקפק באמת שלו.

ושאלתי נשארת תמיד: למה?

 

 

12 avril 2025

Manhattan


 

A Parallel Life in Manhattan: A poetic journey through two languages, two perspectives, two heartbeats. In this intimate short story, the author captures the soul of Manhattan — a world city — through the lens of a free, invisible, vibrant woman. In the morning rush, among hurried steps and tired faces, she seeks — and finds — fragments of dreams. A delicate, universal text that crosses time and languages: French and English. For all those who carry an elsewhere in their heart.



A PARALLEL LIFE IN MANHATTAN 

Yesterday, I dreamt of another life. A parallel life — quiet, free, unfolding in two sunlit rooms somewhere in Manhattan, that city where, long ago, I felt at home. I would step outside with my camera each morning at rush hour.

 I became a part of the crowd, swept into the stream of hurried faces, each chasing a purpose, a promise, a dream.

 And I dreamed with them, of futures still possible. I clicked. Quickly. Before the moment dissolved. Faces passed by — faces of every color, every origin. Men, women, young, old. A vibrant mosaic, a living kaleidoscope. In their eyes — sometimes weary, sometimes burning — I searched for the faint spark of a dream not yet gone. I captured fatigue, indifference, the dull routine of endless mornings.

 But also the flash of surprise, the glimmer of hope, the curiosity of the unknown — fleeting, but alive.

 A click for the man staring at the woman in black high heels. 

A click for the clothes — stylish or frayed, crisp or forgotten.

 A click for the business suits, and the rags of those sleeping beneath the arches.

 In Manhattan, what we wear tells the story before we speak.

 Another click for the ones speaking into their phones, mouthing phrases dulled by repetition, coated in boredom: “You’ve told me that already…” 

And slowly, my camera would drift downward, drawn to the rhythm of feet. The shoes, the bags, the hurried steps of a crowd marching into a day not so different from the last. 

A parallel life. A shimmer of memory. A dream traced in haze. My escape from the ordinary. A private Manhattan — intimate, internal. My own.


Une Vie Parallèle à Manhattan

 Un voyage poétique entre deux langues, deux regards, deux battements de cœur. Dans ce conte intime, l’autrice capte l’âme d’une ville-monde, Manhattan, à travers l’objectif d’une femme libre, invisible et vibrante. À l’heure de pointe, entre les pas pressés et les visages fatigués, elle cherche — et trouve — des éclats de rêve. Un texte délicat, universel, qui traverse le temps et les langues : français, anglais. Pour tous ceux qui ont un ailleurs dans le cœur. 


UNE VIE PARALLÈLE À MANHATTAN 


Hier, j’ai rêvé d’une autre vie. Une vie parallèle, discrète et libre, dans deux pièces baignées de lumière, quelque part à Manhattan — cette ville où, jadis, je me suis sentie chez moi.

 Chaque matin, à l’heure de pointe, je sortais avec ma caméra. Je devenais un fragment de la foule, happée par le tumulte des visages pressés, chacun courant après son destin. 

Des visages qui rêvent, qui espèrent encore, obstinément. 

Je cliquais. Vite. Avant que l’instant ne s’échappe. Les visages s’enchaînaient — visages de toutes les couleurs, de toutes les origines. Hommes, femmes, jeunes, vieux. Une mosaïque vivante, un monde entier dans une rue.

 Dans leurs regards, parfois éteints, parfois brûlants, je cherchais la lueur fragile du rêve, celle qui résiste. 

Je capturais la fatigue, l’indifférence, l’automatisme des matins trop longs. Mais aussi l’étonnement soudain, l’éclat d’un espoir, une curiosité neuve — une vibration, infime, mais vivante.

 Un clic pour l’homme happé par les talons noirs d’une passante. Un clic pour les tenues — les soignés, les effilochées, les strictes, les oubliées.

 Un clic pour les costumes de cadre et les guenilles de ceux qui dorment sous les porches. 

À Manhattan, les vêtements racontent déjà nos histoires. 

Un autre clic pour ceux parlant au téléphone, murmurant des mots vides, des phrases déjà dites, des silences lassés. 

Et ma caméra glissait peu à peu, pour saisir les pas. Les chaussures, les sacs, les pas pressés d’une foule qui s’élance vers une journée pas tellement différente de la veille. 

Vie parallèle. Souvenir diffus. Rêve en clair-obscur. Une échappée du réel. Une Manhattan intime, intérieure — la mienne 


חיים מקבילים במנהטן

מסע פיוטי בין שתי שפות, שתי נקודות מבט, שתי פעימות לב.

בסיפור האינטימי הזה, המחברת לוכדת את נשמתה של מנהטן — עיר של עולמות — דרך עיניה של אישה חופשייה, בלתי נראית, מלאת חיים.

בשעת העומס, בין הצעדים הממהרים והפנים העייפות, היא מחפשת — ומוצאת — רסיסי חלום.

טקסט עדין ואוניברסלי, שחוצה את הזמן והשפה: צרפתית ואנגלית.
לכל מי שנושא בליבו מקום אחר.


חיים מקבילים במנהטן

אתמול חלמתי על חיים אחרים.

חיים מקבילים — שקטים, חופשיים, בתוך שני חדרים מוצפים באור, אי-שם במנהטן.
העיר שבה, פעם, הרגשתי באמת בבית.

בכל בוקר, בשעת העומס, יצאתי עם המצלמה שלי.
הפכתי לחלק מההמון — זורמת בין הפנים הדחוסים, כולם בדרכם למשהו: עבודה, מטרה, תקווה.
חלמתי יחד איתם על עתיד שעדיין אפשרי.

לחצתי. מהר. לפני שהרגע יימוג.

פנים על גבי פנים חלפו מולי — מכל צבע, מכל מוצא.
גברים ונשים, צעירים וזקנים. פסיפס חי, קליידוסקופ אנושי.
בעיניים — לפעמים כבויות, לפעמים בוערות — חיפשתי את הניצוץ הקטן של חלום שלא כבה.

צילמתי עייפות, שגרה, מבטים כבדים של בקרים חוזרים.
אבל גם — פליאה פתאומית, הבזק של תקווה, סקרנות שבוקעת לרגע.
משהו רגעי, קטן, אבל חי.

קליק על האיש שמתבונן באישה עם עקבים שחורים.
קליק על הבגדים — המטופחים, הקרועים, הרשמים, השכוחים.
קליק על חליפות המנהלים ועל הסמרטוטים של מי שישנים מתחת לקשתות.
במנהטן, הבגדים מספרים את הסיפור עוד לפני המילים.

קליק נוסף לאנשים שמדברים בטלפון, עם מבטים משועממים, שפתיים לוחשות: כבר שמעת את זה...

ולאט-לאט, המצלמה יורדת מטה, בעקבות הקצב של הרגליים.
הנעליים, התיקים, הצעדים הממהרים של המון שצועד לעבר יום נוסף — לא מאוד שונה מהקודם.

חיים מקבילים.
הבזק של זיכרון.
חלום עטוף בערפל.

בריחה מהשגרה.
מנהטן פרטית, פנימית.
שלי.

4 avril 2025

La Bete - Francais, Anglais, Hebrew

La Bête


Sans crier garde et Sans t’annoncer
Soudain tu es revenu Te loger chez moi
Entre mon cœur et mes tripes
Bête rongeuse chargé de mauvais souvenirs
Dans ta main les graines desséchées de
Mémoire de larmes et souffrances du passer
Sans crier garde Sans t’annoncer
Soudain tu as voulu faire le vide
Entre mon cœur et mes tripes, te loger, comme par le passer
Tu as voulu effacer tout le bon qui avait pris ta place
Soudain j’ai cru que tu avais gagné
A être maître entre mon cœur et mes tripes
Je t’ai reconnue, je t’ai vu
Mon artillerie d’amour t’a anéantie
Je sais que la bataille continue
Que tu me guette, Que tu est patiente
Sache que moi aussi
J’aiguise mes flèches avec du miel
La place que tu convoite entre mon cœur et mes tripes
Et désormais pleine
D’une lumière inconnue a toi….


The Beast

Without warning, without a whisper,
You returned—sudden, unbidden—
Curling into me,
Between my heart and my gut.
A gnawing beast, heavy with ruin,
Your hands held the withered seeds
Of old wounds, of tears long wept.

Without warning, without a whisper,
You sought to hollow me out,
To reclaim the space between my heart and my gut,
As you once did before.
You came to erase the warmth,
To smother the light that had taken your place.

For a moment, I believed you had won,
That you ruled once more
Over the space between my heart and my gut.
But I saw you. I knew you.
And with an arsenal of love, I laid you to ruin.

I know the war is not yet done,
That you watch, patient in the shadows.
But know this—I watch too.
I sharpen my arrows with honey.

The place you hunger for,
Between my heart and my gut,
Is no longer yours to take.
It overflows now
With a light, you will never know.


החיה

בלי אות, בלי קול,
פתאום חזרת,
להתמקם בתוכי,
בין ליבי לקרבי.
חיה מכרסמת, נושאת צללים,
ובידך זרעי עבר יבשים—
זיכרונות חיוורים, דמעות שחלפו.

בלי אות, בלי קול,
ניסית לרוקן אותי,
לפלס לך דרך אל החלל
שבין ליבי לקרבי, כמו אז.
רצית למחות כל זיק של טוב,
לעקור את החום שצמח במקומך.

לרגע חשבתי שניצחת,
שהפכת שוב לשליטה
בין ליבי לקרבי.
אבל ראיתי אותך, הכרתי אותך,
ובזרועות של אהבה, הכרעתי אותך.

אני יודעת—הקרב לא תם,
את אורבת לי, שקטה, סבלנית.
אבל דעי—גם אני דרוכה,
משחיזה את חִצַּי בדבש.

המקום שאת כמהה אליו,
בין ליבי לקרבי,
כבר לא שומם.
הוא מוצף אור,
אור שלעולם לא יכיר אותך.

27 mars 2025

Français et Traduction en Anglais et Hebrew

 


Instinct



Mon instinct m'a poussé sans aucun avertissement, à écrire ce mail, et l'expédier
sans délai.

Comment expliquer ce sentiment qui est l'instinct? Comment comprendre cette force indomptable qui me vient des boyaux et qui me pousse à faire des actes, qui, il y a  quelques instants paraissaient de la pure folie. Cette énergie intérieure  qui n'a pas de frontière; et qui  pour des personnes comme moi change la boussole de la vie d'une seconde à l'autre avec la vitesse de l'éclair.

Et puis l'attente commence, avec l'énergie de d'esprit qui se met en marche. Ai-je bien fait? Et si non? Ai-je écrit tout ce qu'il fallait? Ai-je oublié quelque chose? Aurais-je dû ajouter autre chose? Une autre ligne, un autre mot? L'esprit veut tuer l'instinct, il pose des questions, il met le doute en premier, il fait de l'attente l'enfer, il veut asphyxier l'instinct, il veut le dévorer, il veut me montrer que j'ai eu tort d'agir de cette façon, mais je lutte je sais que l'instinct est vrai, naturel, il est moi, il est ma vérité, il est mon âme.

L'attente peut devenir insupportable, le résultat pourrait être négatif mais je sais que j'ai bien agi, je sais que positive ou négative la réponse changera le cours de ma vie, je sais  que j'ai bien procédé, j'attends…

Négative……. Ou Positive pour le futur.
 

Instinct

My instinct, without warning, compelled me to write this email and send it without delay.

How can one explain this feeling that is instinct? How can one grasp this untamed force that rises from the depths of my being and drives me to actions that, just moments ago, seemed like sheer madness? This inner energy knows no bounds; for people like me, it shifts the compass of life from one second to the next with lightning speed.

And then, the waiting begins, and the mind’s energy takes over. Did I do the right thing? And if not? Did I write everything I should have? Did I forget something? Should I have added more? Another line, another word? The mind seeks to kill instinct; it questions, it sows doubt first and foremost, it turns waiting into torment, it seeks to suffocate instinct, to devour it, to prove to me that I was wrong to act this way. But I resist—I know that instinct is true, natural. It is me, it is my truth, it is my soul.

The waiting may become unbearable, the outcome may be unfavorable, but I know I have acted well. I know that whether the response is positive or negative, it will change the course of my life. I know I have done what needed to be done.

I wait...

אינסטינקט

האינסטינקט שלי, ללא כל אזהרה, דחף אותי לכתוב את המייל הזה ולשלוח אותו ללא דיחוי.

איך ניתן להסביר את ההרגשה הזו שנקראת אינסטינקט? איך ניתן להבין את הכוח הבלתי ניתן לריסון שעולה ממעמקי גופי ודוחף אותי לבצע מעשים, שלפני רגעים ספורים נראו כהזיה מוחלטת? האנרגיה הפנימית הזו שאין לה גבולות; ושהיא, עבור אנשים כמוני, משנה את מצפן החיים משנייה לשנייה במהירות הברק.

ואז מתחילה ההמתנה, והאנרגיה של המחשבה נכנסת לפעולה. האם פעלתי נכון? ואם לא? האם כתבתי את כל שהיה צריך? האם שכחתי משהו? האם הייתי צריך להוסיף עוד משהו? שורה נוספת, מילה נוספת?
המחשבה רוצה להרוג את האינסטינקט; היא שואלת שאלות, היא זורעת ספק לפני הכול, היא הופכת את ההמתנה לגיהנום, היא מבקשת לחנוק את האינסטינקט, לטרוף אותו, להוכיח לי שטעיתי שפעלתי כך.
אבל אני נאבק—אני יודע שהאינסטינקט אמיתי, טבעי. הוא אני, הוא האמת שלי, הוא נשמתי.

ההמתנה עלולה להיות בלתי נסבלת, התוצאה עלולה להיות שלילית, אך אני יודע שפעלתי כשורה. אני יודע שהתשובה, בין אם תהיה חיובית או שלילית, תשנה את מהלך חיי. אני יודע שפעלתי נכון.

אני מחכה…

שלילית... או חיובית—לעתיד.

11 janvier 2025

Le mendiant de Jerusalem

 

Le mendiant de Jerusalem 


Jérusalem est une ville différente de toute les capitales.  Un nombre illimités de livres ,d'articles décrivent Jerusalem la ville d'or et de cuivre.

Moi je voudrai vous raconter la magie du  mendiant de  Jerusalem .

Sa place habituelle est la porte de Damas, une des portes qui mène à l'ancienne ville de Jérusalem. Les haillons qui le couvrent ont la couleurs des murailles et sont patiné comme les pierres qui pavent la ville ce qui fait qu' il est invisible aux yeux des passants.

Qui est le mendiant de Jerusalem? 

Des yeux noire comme l'anthracite sous des sourcils blancs et touffus, le visage comme coupé à la hache et malgré cela une certaine douceure émane de ses lèvres avec un sourire qui dit je sais tout je vois tout.

Il est là, assis,invisible aux passants, calme,attentive au temps qui passe,aux saisons aux,années,aux siècles .

Parfois très rarement un passant, très souvent une femme ressent une énergie, eminent des pierres de cette muraille. Parfois un visiteur venus d'un pays lointain s'arrête étourdie avec le sentiment de déjà vue. Certains ont la vision des yeux noires qui les regarde d'autre aperçoivent une main qui demande l'aumône. Quelques-uns pressent leurs pas et s'éloignent rapidement, un vertige un tremblement parcourant leurs corps. 

Octobre 7 2023 tôt le matin Israël.  

Le mendiant de Jérusalem à trembler, ses muscles se sont durcis d'une force anciennes de deux milles ans, sa mémoire à parcourut les souvenirs de survie de cinq mille ans, la rage de l'injustice humaine la fait revenir vers son peuple, comme par le passé, une torche lumineuse dans sa main il s'en vas éclairé le monde de son obscurité Sa rage libère des centaine d'aigles, des lions rugissants de force et de justice branlent la terre apparaissent de l'histoire, les guerriers
de la Bible sont à l'appel; le son du Shofar les guides.

Plus jamais c'est maintenant 

Never again is now


הקבצן מירושלים

ירושלים היא עיר שונה מכל בירות העולם. אינספור ספרים ומאמרים מתארים את ירושלים—עיר הזהב והנחושת.

אך אני רוצה לספר לכם על קסמו של הקבצן הירושלמי.

מקומו הקבוע הוא בשער שכם, אחד השערים המובילים אל העיר העתיקה של ירושלים. הסחבות העוטפות אותו הן בצבע חומות העיר, בלויות כמותן, משתלבות עם האבנים המרצפות את הרחובות—וכך הוא כמעט בלתי נראה לעיני העוברים והשבים.

מי הוא הקבצן של ירושלים?

עיניים שחורות כלפחם גחלים מביטות מתוך גבות עבות ולבנות. פניו נראות ככאלו שנחצבו בגסות באבן, אך בכל זאת, מעין עדינות ניבטת משפתיו, מחיוכו—חיוך שאומר: "אני יודע הכול, אני רואה הכול".

הוא שם, יושב, בלתי נראה, שקט, מאזין לזמן החולף—לעונות השנה, לשנים, למאות, לאלפי השנים.

לעיתים, לעיתים רחוקות, עובר אורח—לרוב אישה—חשה באנרגיה הבוקעת מאבני החומה. לפעמים, מבקר מארץ רחוקה נעצר לפתע, מסוחרר בתחושת דז׳ה-וו מוזרה. יש כאלה שזוכים לראות את העיניים השחורות מביטות בהם; אחרים מבחינים ביד המבקשת צדקה. מעטים חשים רעד עובר בגופם ומאיצים את צעדיהם, מתרחקים, אחוזי סחרחורת בלתי מוסברת.

7 באוקטובר 2023, השכם בבוקר, ישראל.

הקבצן של ירושלים רעד. שריריו התקשו בכוח קדום בן אלפיים שנה. זיכרונותיו נדדו אל חמשת אלפי שנות הישרדות. זעמו על העוול האנושי השיב אותו אל עמו. כמו בימים עברו, הוא אוחז בלפיד בוער בידו, יוצא להאיר את העולם בחשכתו.

זעמו משחרר מאות נשרים. אריות שואגים, אדירים בצדקתם, מרעידים את האדמה, מגיחים מתוך דפי ההיסטוריה. לוחמי התנ"ך נקראים אל הדגל. קול השופר מדריך אותם.

לעולם לא עוד—הרגע הוא עכשיו.


The Beggar of Jerusalem

Jerusalem is a city unlike any other capital. Countless books and articles describe it as the city of gold and copper.

But I wish to tell you about the magic of the beggar of Jerusalem.

His usual place is at Damascus Gate, one of the entrances leading to the ancient city of Jerusalem. The tattered rags that cover him bear the same hues as the city’s walls, weathered like the very stones that pave its streets, rendering him invisible to the eyes of passersby.

Who is the beggar of Jerusalem?

Eyes as black as anthracite glimmer beneath thick, white eyebrows. A face chiseled as if by an unyielding blade—yet from his lips emanates a certain gentleness, a smile that whispers: I know everything. I see everything.

He sits there, unseen by those who pass, calm, attuned to the passage of time—to the seasons, the years, the centuries.

At times—though rarely—a passerby, most often a woman, feels an energy radiating from the stones of the ancient wall. Sometimes, a traveler from a distant land halts abruptly, overcome by a sense of déjà vu. Some catch a fleeting glimpse of those black eyes watching them; others perceive only a hand extended in silent plea. A few quicken their steps and hurry away, a tremor coursing through their bodies, a sudden dizziness overtaking them.

October 7, 2023, early morning, Israel.

The beggar of Jerusalem shuddered. His muscles tensed with an ancient force, two thousand years old. His memory surged through five thousand years of survival. The fury of human injustice called him back to his people. As in ages past, a blazing torch in his hand, he rises to illuminate the world’s darkness.

His wrath unleashes hundreds of eagles. Roaring lions, mighty in their righteousness, shake the earth, emerging from the depths of history. The warriors of the Bible answer the call; the sound of the Shofar guides them.

Never again is now.










11 novembre 2024

Manhattan - Ma muse est revenue



  • Manhattan

  • Hier j’ai rêvé à une vie parallèle, vivant dans deux pièces, libre, sans attaches dans la ville où je me suis senti chez moi il y a longtemps Manhattan à New York.

  • Sortir le matin à l’heure de pointe avec ma caméra faire partie de la foule aux mille visages se dirigeant vers leurs business, rêvant, espérant un avenir brillant.

  • Cliquer vite sur les visages.

  • Les visages à l’heure de pointe, visages de toutes les races, de toutes les nuances de couleurs, hommes, femmes, amalgame cosmopolitan. Visages de tous âges, visages ou les générations ont des regards tristes ou gais, cliquer rapidement le regard ou on remarque le rêve qui n’a pas disparu tout à fait.

  • Cliquer sur les expressions de fatigues, de nonchalance, de déjà vue, cliquer sur l’indifférence du matin, et parfois cliquer sur l’étonnement du nouveau, de l’espérance de l’inconnu, de la curiosité.

  • Cliquer vite pour attraper le regard de l’homme qui suit la femme aux chaussures noires avec talons aiguilles.

  •         Cliquer sur les vêtements à la mode, les défrichis, les vêtements des cadres et ceux des sans-abris sous le porche des immeubles, les multicolores, les vêtements qui nous catalogues à Manhattan.

  • Cliquer sur le visage de l’homme ou la femme parlant au téléphone, cliquer leurs expressions d’ennui et de tu me l’a déjà dit.
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  • Ma caméra s'en va cliquer sur les chaussures et les sacs de la foule qui se dirige vers une journée pas tellement différente d'une autre.
  • Vie parallèle, éclaire de souvenirs, de rêves brumeux. Vie parallèle la fuite du quotidien.


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3 novembre 2024

Le fil rouge

Le fil rouge 


 Peu importe où la vie nous mène, elle peut nous séparer, nous éloigner, nous faire suivre des chemins différents. Les tempêtes peuvent venir, les distances se creuser, et parfois, le silence peut prendre place là où il y avait des rires. Mais à travers tout cela, il y a ce fil rouge, invisible et indestructible, qui nous relie. Ce fil qui ne se rompra jamais, quoi qu'il arrive.

Il est tissé de souvenirs, de moments partagés, de promesses silencieuses. Il traverse le temps et l'espace, et même lorsque nos routes semblent divergentes, il nous rappelle que nos âmes sont connectées. Rien ni personne ne peut briser ce lien profond qui nous unit. C’est comme un murmure dans le vent, une présence invisible mais toujours là, douce et réconfortante.
Le fil rouge, c'est cette certitude que, malgré tout, nos chemins se croiseront de nouveau. Parce qu'au-delà des séparations,

des épreuves et des doutes, ce lien est plus fort que tout. Et tant que ce fil existe, nous ne serons jamais vraiment seuls."
Charlotte Cellier

la Déchirure Francais-Anglais-Hebrew

  Déchirure Son amie fêtait son anniversaire. Elles avaient décidé de dîner ensemble dans un nouveau restaurant japonais, inauguré près du ...