Le Désert
Le mois d'Août, le
soleil se lève sur le Désert, le Désert que l'on croit sans vie, se prépare à
une nouvelle journée d'un tableau aux mille changements. Car il change,
il bouge il vit, comme les forêts, comme les mers, les rivières et lacs, il vit
à un autre rythme, avec des couleurs et des ombres, des millions de grains qui
s'assemblent, qui bougent, se reposent, s'accouplent et se séparent.
Les dunes bougent
tendrement aujourd'hui, mélangeant
les ombres comme les voiles d'une danseuse, voulant attirée l'attention de l'homme à la barbe
blanche.
L'infinité du Désert….
Et pourtant……dans les profondeurs à des milliers de kilomètres de
profondeur, où seule
l'imagination d'un rêveur ou d'une rêveuse pourrait nous emporter, une
autre vie existe.
Oui un monde vit sous
le Désert; un monde parallèle à celui que nous croyons être le nôtre, un
monde aux lumières couleurs d'or, un monde où l'air à la vibrance d'une
prélude, où l'aube réveille une population heureuse et le crépuscule
efface les querelles. Un monde souterrain existe sous le sable brûlant, sous le
sable ou l'homme à la barbe blanche cherche à accroître sa fortune.
Tous sont assis dans
leur costume blanc autour de l'homme à la barbe blanche, tous sous le soleil
brûlant sont impatients, la perforeuse se met en marche avec un bruit infernal, dans
quelques instants tous les costumes blancs se couvrirons des premières
giclée s noires de
l'or noir.
La perforeuse forge
dans les tripes du Désert sans pitié, on s'impatiente, les yeux
cherchent les premières gouttes.
Une traînée de plume
couleur d'or apparaît, un bruit infernal, on collapse, le Désert se déchire et
engloutit les
violeurs.
Le sable reprend ses
ondulations avec le léger vent du crépuscule