20 juillet 2012




Les Hommes Qui Dansent


Les Hommes Qui Dansent  m'envoûtent. En général les hommes   n'apprécient pas quand les hommes dansent avec leur sensibilité, la danse des cosaques est plus appréciée par eux. Nous les femmes, pas toutes, surtout celles dont la féminité est à fleur de peau, la danse des hommes nous font frémir, nous rapproche de cette partie de nous même que très souvent nous voulons dissimuler.

Des Corps d'hommes  musclés et tatoués, des corps forts, des corps d'hommes dans leurs splendeurs qui  dansent un boléro, qui expriment la tendresse, l'amour , qui s'amalgament avec la musique, nous ramènent, nous femmes à notre origine, au temps où nous étions une seule créature, une seule âme, puis le tonnerre a rugi et nous nous sommes divisés....

Les Hommes Qui Dansent nous rapprochent de cette époque et pour un instant nous redevenons un être complet......

12 juillet 2012

Moi Statue de Pierre




Moi Statue de Pierre, le soleil chauffant mon corps
               Humblement je me baisse
                         Devant toi
                           Destinée
Moi Statue de Pierre tête posée sur la pierre
               Curieusement  cherche
                         Le Savoir
Moi Statue de Pierre le dos courbé par la douleur
                      Désire ardemment
                           Le Baume
Moi Statue de Pierre figée dans ma posture
                Implore sans larmes
                        La vie


9 juillet 2012



L'ennuie


À soixante-quinze ans Henri était toujours actif, retraité du corps diplomatique, vivant en     banlieue avec sa femme, sa journée  débutait à 06.h30  et se terminait après minuit

Spectacles, concerts, cocktails, voyages aux pays exotiques remplissaient son agenda. Sa femme  ne  pouvait le suivre toujours. Elle aussi retraitée, elle écrivait des romans policiers sous un nom d'emprunt qui, traduit en plusieurs langues, se vendaient par le monde avec un grand succès.

Henri se permettait des aventures passagères pendant ses voyages, cela était le baume parfumé de son énorme Ego. Henri se croyait un homme satisfait, parfait, fort, très souvent il oubliait son âge, il évitait de s'analyser devant son miroir et se rasait en vitesse.

Le dernier thriller de sa femme fut un grand succès, il reçut un prix au Japon, elle était modeste, elle remercia l'éditeur et le traducteur Japonais et acheta avec l'argent un deux pièces en ville pour sa petite fille, futur étudiante en droit

Un matin de printemps l'ennuie se faufila dans l'esprit d'Henry, le soleil se ternit, il resta au lit, il débrancha son pc et son portable, il regarda le plafond, il crut voir un visage….

Elle nettoya et rangea, tous étaient partis  avec un sourire et un regard de regret, son détective l'attendait, sa nouvelle mission la mort étrange de Mr. L'Ambassadeur, un meurtre sans meurtrier……