22 août 2011

La Passagère assoupie

La Passagère assoupie

L’autobus se préparait a démarrée,   les passagers assis confortablement se préparaient pour ce long voyage de deux jours entre les deux villes, avec des arrêts chaque quelques heures.
Les voyageurs appartenaient a la classe au dessous de la moyenne, ceux qui ne peuvent  pas se payer un voyage en avion et ceux qui n’ont pas les moyens de s’achetaient une voiture.           
Ils quittaient la ville N… et se dirigeaient la ville L…. Pendant la durée  du voyage une partie de  la route traversait le désert Ocre.
Les sièges étaient confortables, et tout genres de gadgets étaient a la disposition de voyageurs, les jeunes se connectaient immédiatement  sur leur Ipod d’autre ouvrirent leur pc, certains leur livre.
Tout au fond prés de la fenêtre gauche Juana était assise, âgée de quarante deux ans Juana était une femme robuste, sans être grosse son squelette était fort et lourd, sa chevelure courte et noire entourée un visage aux traits  irréguliers qui rayonnaient  d’une beauté intérieure. Habillée presque toujours de robes a fleures multicolores, Juana passait pour une belle femme.
Ses mains posées sur son ventre Juana s’assoupit, elle ne descendit à aucun arrêt.
Durant la traversée du désert Ocre, l’autobus s’enveloppa de poussières et de lumières Ocre, tout les passagers s’endormirent, Juana se réveilla ses fortes narines aspirèrent l’énergie ocre propre a cette région, Juana était heureuse.
Arrive a destination l’aspirateur de  l’équipe de nettoyage  aspira un tas de poussière Ocre du siège tout au fond prés de la fenêtre gauche….  

14 août 2011

Œil Caché

Œil  Caché



Comment décrire Myriam ? Une femme normale ? Banale ? Commune ? Grise ? Peut-être….
Myriam est une femme sur laquelle personne ne se retourne sur son passage, sa silhouette et son visage insignifiants ne laissent aucun souvenir, l’artiste qui lui a donné vie, avait oublié ce jour là d’ouvrir sa boite à couleurs.

Le grand portrait de Myriam est accroché sur le mur principal de la galerie, 2 mètres sur 3 mètres. La toile est énorme. C’est la seule toile de l’exposition, l’artiste est un retraité d’une obscure compagnie de boites en carton. Myriam est le seul tableau qui a peint. La plus grande partie de ses économies sont passées à la location de la galerie et aux invitations envoyées.


La réception du vernissage commence à 19h.30 deux grandes tables sont disposées à l’entrée de la salle. Des boissons non alcoolisées et des fruits joliment décorés.

Les invités arrivent, des groupes se forment autour des tables, quelques uns ont le regard curieux, certains n’ont jamais visité une galerie d’art, experts et critiques d’art se côtoient, ouvriers endimanchés bavardent avec le top modèle de la saison, la femme de ménage portant un tailleur haute couture donné par sa patronne bavarde avec un auteur en quête d’une boisson alcoolisée…. Tous attendent…. Ce tableau, là sur le mur a l’air tellement moche…..

19h 55 la directrice de la galerie accompagnée de l’artiste invitent les invités à se grouper en demi-cercle en face de la toile…. Ok dans quelques instants on pourra partir….

Un sourire timide sur ses lèvres l’artiste s’approche de l’interrupteur. Click….un énorme projecteur éclaire Myriam d’une lumière veloutée, un rayon illumine l’espace entre les sourcils, L’œil caché, le troisième œil apparaît à tous….Caché sous la banalité, sous la grisaille il apparaît….il transforme….il guide…. Il guérit….

11h55 le demi cercle est toujours là autour de Myriam, tous ont un rayon entre les deux sourcils…
24h00 ils quittent en silence la galerie, ils sont différents, ils se dispersent avec le message…
La directrice éteint toutes les lumières, l’obscurité est illuminée par l’œil caché de Myriam
        



13 août 2011

Désire



Désire

Depuis son enfance John a toujours désiré des choses. Au début cela a été de jouets de livres, très souvent  il a du pleurer  et taper des pieds pour l’avoir, parfois ses parents cédaient et parfois non. Chaque fois ses désires étaient plus extravagants.

John grandissait, ses désires aussi, voiture rouge, moto puissantes diplômes d’universités avec mentions excellents, les années passaient John avec force et avec une froideur inhumaine arrivait à réaliser ses plus fous désires, quand il  échouait la rage le rendait dépressif,  l’alcool et les valiums absorbait a des doses énormes le ramenaient vers de nouveaux désires…

John a quarante ans, aux yeux de certains sa vie est une réussite, carrière, maison, voitures, voyages argent… Aux yeux d’autres John est un échec, solitude, dépression. Alcool, valium….  

John se réveille, une bouteille de whisky vide prés de lui, la boite de valium presque vide….son désire a échoué……la rage monte en lui, son cœur bat  trop vite, il étouffe, un désire tellement simple, tellement commun a été rejeter, on lui a dit non !! A lui …Il étouffe, il revoit la silhouette gracieuse et fragile habillée simplement lui tournait le dos après un non catégorique…. Est-ce possible toutes lui ont dis Amen… et cette serveuse pour qui se prend-elle pour un non tellement froid…. Ce n’est pas possible…John étouffe de rage… Non à lui !!! Ah elle verra, il  parlera au patron de ce restaurant, Elle viendra lui manger dans la main… il avale deux valium, il étouffe, l’air lui manque, il se lève, il va vers la fenêtre, il l’ouvre, il désire de l’air, il étouffe, de l’air, le soleil éclatant du mois d’aout l’accueille, il n’a qu’un désire, de l’air….il se penche il bascule, il s’écrase sur le ciment brûlant…. Elle est la elle lui tourne le dos après son non…..

8 août 2011

Lui …… Elle


Lui    ……    Elle


Lui, l’aperçu en premier… elle parlait sur son portable… elle était debout…. Devant la vitrine  d’un magasin de lingerie…Il voyait son dos, sa nuque, son profil….Son reflet sur la vitre….Il l’a regarda et se sentit revenir a la maison….

Il avait quarante trois ans…. N’avait jamais sentis se sentiment de retour a la maison…il resta clouer sur place…Il la regardait…. Tous ses muscles se détendirent….Elle parlais, fit un pas a l’avant se détourna de la vitrine, il la voyait en entier, il fit un pas en avant…vers sa maison…Son Home….

Elle, parle au téléphone avec son frère, admire la lingerie exposer, sent une chaleur sur son dos… Elle voit un reflet sur la vitre… Elle parle… Le reflet revient… Un chevalier sur son cheval qui se baisse vers elle pour l’Adieu… Elle parle… Le reflet revient… Un soldat du sud qui revient sur une chaise roulante…Elle parle…Le reflet revient….La main de son frère sur la sienne en route vers la fumée… Elle fait un pas….Termine sa conversation…Elle se  retourne…

En face l’un de l’autre….les mots deviennent inutiles…

6 août 2011

La Toupie


La Toupie

Un jour de chaleur torride, je décide de rester à la maison et de faire du rangement.

Je commence par l’armoire dans la chambre d’amis, Une grande armoire antique en bois de chêne héritage de ma grande tante, quand on ouvre les porte on a l’impression de renter dans une chambre tellement elle est profonde. Pendant des années nous nous sommes servis de cette armoire comme un débarras. La ranger sera mon projet d’aujourd’hui, quitte à travailler jusqu’à la nuit.

Muni des sacs à poubelle de chiffons et de produits de nettoyage j’attaque…. Je commence par les quatre tiroirs profonds à gauche…Lettres, photos, brochures, magazines de mode, recettes de cuisine, journal de sport, tout sort de produits de maquillage a demi-entamés, socquettes dépareillées, collections de timbres de papillons…trois sacs plein à descendre à la poubelle, je nettoie les tiroirs et je range les quelque lettres et photos qui me rappelles certains souvenirs.

Maintenant la penderie,  robes, manteaux, jupes blouses d’autres époques, d’autres modes, tient un robe de mariée toute jaune, un costume d’homme noir à rayures grises six sacs à descendre à la poubelle, une étagère profonde, chapeaux, raquette de tennis, costumes de bain…ouf encore des sacs à la poubelle…

Tout au fond de l’armoire, une boite multicolore éraflée, je sais ce qu’elle cache, les larmes aux yeux je l’ouvre, la Toupie dans toute sa splendeur m’ apparaît, les mains tremblantes je la fait tourner, la lumière accompagne le  bruit chu chu , elle tourne vite, les couleurs se mélangent, elle tourne elle tourne et je te revoie, l’éclat de tes yeux verts en ouvrant la boite, ton grand sourire, des mains qui applaudissent, tu imites le chu chu tu souffles trois bougies sur la gâteau au chocolat…..

Tu ne m’appelle plus…tu ne viens plus me visiter…tu t’es éloigné entourer de ta famille…

Chu chu elle tourne la Toupie…..    

3 août 2011

Recherche


Recherche

Un très vieux cimetière sur les hautes collines protège avec ses fantômes la ville la plus ancienne, la ville au Mur arrosé de larmes, la ville  à la Rue douloureuse, la ville a la coupole d’Or.

Par un après-midi  pluvieux d’automne, deux frères et deux sœurs débarquées d’un pays lointain sont venues se  recueillirent sur la tombe de leur Grand-Mère qu’ils connaissent seulement d’après les histoires racontées par leur père. 

Face à cette ville fantômes le doute les envahit, comment retrouver un sépulcre tellement vieux…. Un groupe de vieillards  descendant de la colline  vient  à leur rencontre, habillés proprement ils ont l’air centenaire. Un des frères s’approcha d’eux et les salut, l’un d’eux lui répond avec un accent hésitant,  la sœur aînée qui parle la langue de la ville pose une question, le plus vieux lève la main et montre le sommet du cimetière, la haut la troisième tombe du huitième rang au sud….  

Ils remercièrent et l’ascension vers le sommet commence,  le vent d’automne et une fine pluie les accompagnent,  la nuit s’approche, ils pressent leur pas, un éclaire suivit d’un tonnerre fait éclater un nuage noire, ils sont sur le point d’arriver, sud, huitième rang, troisième tombe, une forte averse nettoie le vieux marbre le nom apparaît, les dates creusées se révèlent, ils se recueillent, un des frères murmure une prière,  un dernier rayon de soleil avant la nuit illumine la famille….

Au dîner dans un restaurent  aux mets locaux, ils discutent…. Chacun d’eux a une vision différente du groupe des vieillards, ils étaient trois ou cinq, habillés de brun ou noire, chapeaux ou têtes nus,  ont-ils vraiment apparut ?..... 

La haut certains sourires font fremirent les vieux ormes……         


1 août 2011

Mr. E. Fremidis

Mr. E. Fremidis
Souvenir d’enfance

Dans la ville cosmopolite ou j’ai grandi, nous avion des voisins de toute  les religions, certain venue de pays lointains entre les deux guerres.

En face de nous habitait une famille Polonaise dont le père était notre Dr. De famille Mr. Simanovich, au dessus d’eux un couple avec deux filles d’origine Italienne, en bas deux femmes célibataires Grec Orthodoxes, trois familles Arméniennes, des Juifs Ashkénazes et Séfarades et aussi des Musulmans tous vivant dans un méli mélo amicale, en bon entende.\

Les marchants   dans ce quartier coloré aussi était très spéciaux, la laitier et le marchant de yogourt venait chaque matin d’un village lointain, leur langage avait des intonations rudes, le boucher au coin de la rue était un géant moustachu avec une grande croix en or sur sa poitrine, le marchant de volailles était maigre comme un clou et portait toute les saisons un chapeau feutre sur sa tête, un tailleur d’origine Hongroise avait sa boutique au sous-sol de l’immeuble a l’architecture spécial.

Les immeubles étaient  collés les uns aux autres, Mr. E. Fremidis cordonnier avait sa boutique sous l’immeuble voisin. Deux mètres sur trois était le monde de Mr. E. Fremidis, tout au font une alcôve comme un deuxième étage,  cette antre lui servait de lit.  Mr. E. Fremidis était catholique, on ne connaissait pas ses origines, pour nous, enfants il était vieux, aujourd’hui je pense qu’il devait avoir dans les cinquante ans. Toute la journée travaillait a reparer les chaussures du voisinage, souvent il fabriquait des chaussures pour les handicapés, Mr. E. Fremidis ne quittait jamais sa boutique, une vielle radio lui tenait compagnie, il cuisinait sur un petit réchaud a alcool, les voisins lui apportait très souvent un plat, il aimait particulièrement les frites de poissons de ma mère.

Le seul jour ou Mr. E. Fremidis fermait boutique était Noel, il se rendait à l’église St. Antoine pour écouter la Messe.

Qui était Mr. E. Fremidis ce personnage mystérieux, venue échouer dans notre quartier comme cordonnier ? D’où venait-t-il ? Famille? Nous ne savions rient, parfois les voisines chouchoutaient d’un amour déçu dans un lointain pays, un mystère, et pourtant tous nous l’aimions bien Mr. E. Fremidis.

Il y a quelques années je suis retournée dans ma ville dans mon quartier, tout avait change, les gents, les odeurs, les couleurs.

La boutique de Mr. E. Fremidis aujourd’hui est une toute petite galerie d’arts tenue par une fille à la peau laiteuse aux yeux verts….

Tant de personnages qui passent dans notre vie comme Mr. E. Fremidis, qui laissent une trace, des souvenirs, parfois une odeur nous les rappelle, on croit se souvenir de leur voix, une ressemblance une allure nous les font revivre…. Je crois que c’est cela l’éternité….        



la Déchirure Francais-Anglais-Hebrew

  Déchirure Son amie fêtait son anniversaire. Elles avaient décidé de dîner ensemble dans un nouveau restaurant japonais, inauguré près du ...