19 juillet 2011

Nous Étions Différentes



Nous Étions Différentes

Tu es née ici enfant d’émigrants échappés des Progromes, une famille d’intellectuelles aidant un nouveau pays à se construire. 

Je suis arrivée bien plus tard par amour pour ce même pays.  

Ta langue maternelle est la langue morte réveillée et renouvelée, moi j’ai appris cette langue avec mes enfants.

Nous cuisinions différemment.

On m’a dis que tu as écris sans publier, moi j’écris sur le net.  
  
Nous Étions Différentes mais nous étions mères.

Mon fils à rencontrer ta fille, on est devenue une famille.

Nous avons en commun trois petites filles, qui te ressembles et me ressembles.

Hier soir tu es partie vers la Lumière.

Aujourd’hui en t’accompagnant vers ta dernière demeure je voudrai de remercier….

Pour ta part dans la perpétuation de nos deux branches….de l’humanité   
  

17 juillet 2011

L’ Art De Ne Rient Faire


L’ Art De Ne Rient Faire

Peut-ont ne rient faire ? Être inactive ? Ne pas planifier le temps, le futur, l’avenir ?

Simplement ne rient faire, ne pas bouger, ne pas courir, pouvoir s’accorder ce lux de ne rien faire ?

Un Art a développé ? Pourquoi pas ?

Un Art qui nous reconnectera a notre moi intérieure, a notre source.

Peut-on développer cet Art ? Le faire notre hobby pour quelques instants, minutes peut-être même quelques heures par jour ? Par semaine ? Par mois ? Par année ?

Qui nous empêche ? Notre entourage, notre éducation, le que dira-t-on ?  Notre conscience ?

Comment expliquer L’Art De Ne Rient Faire ?

Pour s’autoriser a L’ Art De Ne Rient Faire il faut avoir du courage, de la force, de la persévérance, d’accepter qu’on a la liberté du choix, que le besoin primaire de se connaître est un must.

Il faut aimer le silence intérieur,  se connecter a ses organes, à la sensibilité de la peau.

Je crois que dans L’ Art De Ne Rient Faire il y tout… je crois que Rien Faire et Faire Beaucoup…..

16 juillet 2011

Le Voyage


Le Voyage

Depuis quelque temps il savait, il savait du font de son être que le comte a rebut avait commencé.  De tout petits détails l’avaient alertées, un soudain manque de souffle, une certaine fatigue dans la mâtinée, une somnolence soudaine au théâtre au cinéma …un léger vertige après avoir fait l’amour, et surtout la sensation étrange de sentir la présence d’Izy  près de lui, autour de lui, presque tout le temps, Izy son compagnon dans le bataillon qui avait disparu, envolé avec sa Jeep dans un nuage noire…. Trente ans plus tard ce moment était toujours vifs à son esprit… Jamais il n’avait senti Izy tellement proche….

Il savait et il n’était pas triste …… click… il ouvre les yeux, le désert le bruit de la guerre, la jeep qui avance… vite, comme éclaire… il arrache le soldat a son siège…la jeep continue à rouler….et explose dans un nuage noire…

 Le jeune le regard, étourdie, ahurie, le visage barbouillé de larmes et de sable….

Un voyage dans le temps….un voyage dans le futur….  


13 juillet 2011

Gengis Han


Gengis Han

Gengis Han a vécu sur notre planète il y plusieurs siècles. Il a une place dans l’histoire, guerrier, conquéreur, empereur,  les illustrations nous le montrent avec les traits spécifiques du Grand Mongol. L’histoire nous apprend ses massacres sa soif de conquérir, a la fin de sa vie il distribue son empire a ses enfants et petits enfants comme un bon père….. 

Ma voiture était en panne, j’ai commandé un taxi pour me rendre à mon rendez-vous. 

Quand je voyage en taxi j’aime m’ assoir et bavarder avec le chauffeur,  pour moi ils sont une source de savoir, et très souvent on se quitte en bons amis.
Ce jour la mon chauffeur était Gengis Han, je lui souris, je lui dis qu’il ressemble a mon empereur, connaît pas…. Les embouteillages du matin nous donnent le temps de bavarder, je lui demande, avec un sourire, de me raconter sa vie,  il ne demande pas mieux, nous y sommes… Gengis Han et moi ……

Il est chauffeur depuis 23 ans,  il aime son travail, il aime bavarder avec ses clients, femme et trois enfants, il est satisfait de sa vie…. Il ne demande pas plus….Dernièrement il a de drôles de rêves….il ne les comprends pas….parfois sa femme le secoue pour le réveiller…il aurait criée…dans ses rêves il y a des cheveux de la poussière, des chiens sauvages, il parle une langue différente… il n’aime pas ses rêves….Il ne se reconnaît pas….   Je souris….il hausse ses épaules, les rêves des bêtises….
Je lui demande la permission de le photographier avec mon portable… un grand sourire….click le vois-la mon Gengis Han…

Bientôt nous arrivons a destination…. il me sourit…je travail pour mes enfants, bientôt chacun aura son taxi….. ah…. Gengis Han…..tu es un bon père… 

10 juillet 2011

L’ Homme De La Gare




L’  Homme De La Gare

J’étais arrivée pour quelques heures par le train visité une amie. A la gare je m’arrêtais quelque seconde pour chercher ma direction. Un énorme homme habillé d’un costume bleu claire, avec un drôle de feutre sur sa tête, venait vers moi, me regarda droit dans les yeux et me dépassa.

Je pris un taxi pour aller chez mon amie. Au tournant d’une rue j’ ai cru apercevoir l’Homme De La Gare.

 Mon amie avez réservez des places  dans un restaurant chinois pour déjeuner. Il était là, tout au fond de la sale, me regardant droit dans les yeux, je m’assis à  table lui tournant le dos, je demandais à mon amie de regarder l’homme et de me dire son impression, elle me dis qu’elle ne voyais personne qui correspondais à ma description, je rougis, quelques minutes plus tard, je le vis qui passait devant le restaurant, le repas fut gai avec mon amie, les mets délicieux, on avait tellement de choses à nous raconter le temps filer, elle me ramena a la gare, à chaque tournant il était là, L’ Homme De La Gare à me regarder dans les yeux.

Devant la gare nous nous quittâmes en nous promettant de nous rencontrer prochainement, il était là encore….

D’un pas vif je me diriger  vers mon train sentant son regard sur mon dos……

Un bruit terrible, le noir…..

J’ouvre les yeux….on m’explique…. J’ai été sauvée, une miraculée,  le médecin, je crois le reconnaître…..  
  


5 juillet 2011

Le Voyage Au Pays De La Cendre

Le Voyage Au Pays De La Cendre

Mon premier Voyage Au Pays De La Cendre n’a pas été organisé comme mes précédents voyages. Cela été un voyage avec mon compagnon tout au long d’une rivière.

Des petits villages authentiques à l’architecture ancienne, des petites villes épargnées par la guerre,  parfois au détour d’une rue d’une place, une plaque en cuivre bien polie avec l’inscription des noms de dates de ceux qui sont partie en cendre. Mon peuple, qui est partie en cendre. 

Tout au long du fleuve des paysages à couper le souffle, à chaque pause la rencontre avec le peuple, hommes et femmes charmants, agréables, serviables, se mettant en quatre pour nous servir, s’excusant aux noms de leurs ancêtres.

La rencontre avec des gens du même âge que nous, ou plus âgée est fréquente, dans les restaurants, dans les cafés, dans la rue, ils sont gentils, polies,  alors la plaie dans le cœur saigne, ils sont nées pendant la période des Cendres, ils étaient des enfants, et leur parents ? Ont-ils participé au grand feu ? On leur souris on bois avec eux un verre d’un excellent vin blanc ou une bière.

Un jeune homme charmant est assis près de moi au bord de la rivière, il boit  de la bière Irlandaise, je bois le vin du pays, nous bavardons, je lui pose des questions, sur les vignes qui couvrent les montagnes, il m’explique que le sol et dure que les vignes sont plantées sur des rochers, des anciens volcans, la terre est cendreuse,  elle est de couleur grise comme la cendre.

 Je me tais. Il s’étonne que je parle l’Espagnole. Je lui raconte l’Inquisition, les Maranos, la migration vers l’Empire Ottomane. Il ne savait pas. Il se tait. Nous buvons encore, on se quitte avec poignée de main sincère.

Prochaine étape une toute petite ville, bien propre, une ville de villégiature, j’ai visité deux églises, le prêtre de la premier m’a expliqué mon compagnon a traduit, je lui ai dis que nous venions du pays ou sont Dieu est né. Il s’est tu, sa femme m’a souri. Son père ? 

 La deuxième église, très ancienne, pendant la période de la peste, ceux qui étaient dans la cour ont survécu… Mon peuple aurait-il pu survivre  dans cette cour ? La statue du Dieu est belle, au grand étonnement de mon amie j’allume une bougie, Je lui explique que Dieu est partout et que cette bougie est un symbole.

La ville la plus ancienne construite par les Romain, un superbe amphithéâtre, les pierres sont noires, un festival de music et de vin, musique moderne, des jeunes, on boit on se sourit, un tout jeune home vient vers moi, sa coiffure est celle d’un chanteur moderne, sa chemise entrouverte, un torse d’adolescent, un grosse chaine avec le symbole de mon peuple, je tends la main, mon compagnon m’arrête.

Nous passons par une synagogue, reconstruite, l’ancienne a été détruite pendant la nuit de cristal, un groupe de vieux s’approchent ils rient, ils vont boire du vin dans des verres en Crystal, ils étaient des enfants.

Une Impasse avec un écriteau ici on vécut dont un Ghetto 60 familles de mon peuple, le Ghetto a été détruit aux alentours de 1800… Plus tard ils sont revenus pour repartir en cendre…….  

Une autre toute petite ville le long du fleuve, on séjournera quelques jours ici un cascade traverse la ville des fleurs partout, une ville comme un tableau…..la cendre n’a pas laisser de trace…il m’arrive d’oublier, je photographie, je bavarde, je mange, je souris et je me dis comment cela a été possible.

Notre séjour continue, on rencontre des hollandais, des belges, des canadiens, nous nous venons du pays au symbole bleu…
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Je visite toute les églises sur mon chemin, je photographie sans arrêt leur Dieu écartelé, un ancêtre à moi aussi,  dans chaque église j’allume des bougies, dans la caisse a aumône je mets de l’argent de mon pays……

Nous arrivons à la fin de notre séjour, dernière escale. Si je voulais décrire le paradis, je décrirai cette bourgade construite sur les deux parts du fleuve et reliées par un pont, Les montagnes qui se reflètent sur les eaux du fleuve, tout ce vert autour, le fleuve ou des dizaines de Cignes voguent avec leurs petits, le silence tout autour, la fraicheur du matin quand le brouillard se dissipe, le crépuscule qui arrive doucement avec des reflets verts. Les gens que nous rencontrons, tous tellement serviable, amicale, étonnés que nous venons du pays au symbole Bleu, certains baissent les yeux. Je cherche à comprendre, comment tant de beauté, tant d’art, d’éducation, d’intellectualisme a pu engendrer le feu… 

Je reviendrai pour comprendre, je visiterai la Capitale, le Musée, pour ne pas oublier, pour raconter que le feu peut apparaitre au paradis et détruire, pour défendre notre droit, pour remercier notre pays au symbole bleu……



4 juillet 2011

Le Vagabond


Le Vagabond

Durant un de mes voyages en Europe,  sirotant un bon vin rouge avec mon compagnon et un ami, nous bavardions admirant le reflet des couleurs du crépuscule au bord d’un fleuve.
Le vin nous faisait oublier une fatigante journée de travail pour arracher un contrat à nos adversaires.

Traînant une énorme bicyclette un étrange type s’approcha de nous, il nous interpella dans la langue que nous parlions, qui n’était pas la langue du pays, et nous demanda la permission de nous joindre. 

Notre ami l’invita à boire un verre avec nous.il nous remercia avec un sourire.

 Je l’observais.

Dans la soixantaine, habiller proprement de plusieurs couches de T shirts, sur un vieux jeans, des souliers de sports blancs presque neuf, une casquette qui cachait une chevelure grise abondante et propre, une barbe de quelque jours, des yeux bruns, une bouche ou il manquait plusieurs dents. Il ne correspondait pas à l’image des sans-logis. Une certaine personnalité franche et forte émanait de lui, peut être aussi un certain orgueil.

Il bavarda longuement avec nous. Il était sur les routes depuis longtemps, Il avait parcouru presque tout le monde avec sa drôle de bicyclette, le plus souvent il dormait a la belle étoile, il avait tout ce qu’il avait besoin  sur sa bicyclette, sa demeure était là, il parlait plusieurs langues, sa culture générale était riche, il participa à tous les sujets  avec un esprit claire, discuta poliment  sur des sujets délicats, malgré le vin son jugement sur le monde était censé…

La nuit avancée, les bouteilles vides  de vin rouge s’accumulaient sur la table. Vers deux heures du matin   il se leva, nous remercia chaleureusement, demain il devait arriver à une ville de port, il embarquera  sur un vieux rafiot avec sa bicyclette pour le Chili. Il nous salua encore une fois et se perdit dans la brume qui montait  du fleuve avec son étrange bicyclette…

Nous primes le chemin de l’hôtel, en silence, plonger dans nos pensées, cette rencontre nous avait enrichi différemment….Un jour peut-être, nous partagerons le changement survenue dans nos vies, après cette soirée….

Le lendemain en préparent ma  valise pour mon retour, rangeant les cadeaux achetés pour la famille, le blouse en soie que je m’étais offerte, je pensais a notre vagabond, qui transportait toute sa richesse matérielle sur une drôle de bicyclette, et semblait tellement satisfait de sa vie….

Quelques jours plus tard, nous reçûmes une réponse négative pour le contrat….. Je repensais à mon vagabond….je souris…

En route vers mon appartement je m’arrêter chez un marchand a bicyclettes…….







la Déchirure Francais-Anglais-Hebrew

  Déchirure Son amie fêtait son anniversaire. Elles avaient décidé de dîner ensemble dans un nouveau restaurant japonais, inauguré près du ...