19 décembre 2012



Incognito

I enjoy walking and taking pictures,  sitting in a café watching people go by, each one with his life, his story, his joys and sadness, sometimes I click and a story emerges and I write and at times forgetting this sensation, something beautiful takes my breath away, often that of a face and normally my Muse appears and I start to write. 

I enjoy people going to the market, I think they're special, depending on the day, the hour and the time. I like looking at the merchants standing in front of their stands, dressed in their outfits and hats which change with the seasons, I enjoy  the women choosing their vegetables, looking at them, weighing them and even smelling them, I enjoy watching the men visiting the stands with their shopping list in hand, for me shopping bags have a life of their own  with their size, their form and colour revealing  to me who their families are, a small shopping bag for a family of two, a medium sized one for mom and dad and two children and a large one for the whole family coming over for dinner tomorrow night . 

Yesterday, while strolling through the market place, a woman caught my eye and I clicked !

Suffering from my usual insomnia, I transferred my pictures to my pc ...  the woman appears, I recognize myself, I see myself again, the course of my life flashes before me, a dimension unknown to me reminds me that all is possible ....





Incognito

J'aime marcher  et photographier, assise dans un café j'aime regarder les gens passer, chaque
 personne avec sa vie, son roman, sa joie et sa tristesse, parfois je clique et une histoire jaillit et j'écris, parfois j'oublie cette sensation, souvent une beauté me coupe le souffle,  fréquemment dans un visage quelconque, dans l'ordinaire ma muse m'apparaît et j'écris.

J'aime les gens qui fréquentent les marchés, je trouve qu'ils sont spéciaux, cela dépend des jours, de l'heure du temps. J'aime les marchands devant leur étalages, avec leur vêtements et leur chapeaux qui changent suivant les saisons, j'aime voire les femmes choisirent les légumes, les regarder, les palper et souvent les sentir, j'aime voire les hommes une liste d'achats à la main visitant les étalages, les cabas pour moi ont leur propre vie, leur dimension leur forme, leur couleur me localisent les familles, un petit cabas pour deux, un moyen papa maman et deux enfants, un grand toute la famille á dîner demain soir.

 Hier en flânant dans un marché ambulant une femme  s'est accrochée à mon regard et j'ai fait click….

Une insomnie habituelle, je range mes photos sur mon pc…. La femme apparaît je me reconnais, je me revois je vois le parcours de ma vie, une dimension que je ne connais pas me rappelle que 
tout est possible……




J'aime marcher et photographier, assise dans un café j'aime regarder les gens passer, chaque
personne avec sa vie, son roman, sa joie et sa tristesse, parfois je clique et une histoire jaillit et j'écris, parfois j'oublie cette sensation, souvent une beauté me coupe le souffle, fréquemment dans un visage quelconque, dans l'ordinaire ma muse m'apparaît et j'écris.

J'aime les gens qui fréquentent les marchés, je trouve qu'ils sont spéciaux, cela dépend des jours, de l'heure du temps. J'aime les marchands devant leurs étalages, avec leurs vêtements et leurs chapeaux qui changent suivant les saisons, j'aime voir les femmes choisir les légumes, les regarder, les palper et souvent les sentir, j'aime voir les hommes une liste d'achats à la main visitant les étalages, les cabas pour moi ont leur propre vie, leur dimension leur formes, leur couleur me localisent les familles, un petit cabas pour deux, un moyen papa maman et deux enfants, un grand toute la famille à dîner demain soir.

Hier en flânant dans un marché ambulant une femme s'est accrochée à mon regard et j'ai fait clic….

Une insomnie habituelle, je range mes photos sur mon pc…. La femme apparaît je me reconnais, je me revois, je vois le parcours de ma vie, une dimension que je ne connais.
Chat conversation end




J'aime marcher et photographier, assise dans un café j'aime regarder les gens passer, chaque
personne avec sa vie, son roman, sa joie et sa tristesse, parfois je clique et une histoire jaillit et j'écris, parfois j'oublie cette sensation, souvent une beauté me coupe le souffle, fréquemment dans un visage quelconque, dans l'ordinaire ma muse m'apparaît et j'écris.

J'aime les gens qui fréquentent les marchés, je trouve qu'ils sont spéciaux, cela dépend des jours, de l'heure du temps. J'aime les marchands devant leurs étalages, avec leurs vêtements et leurs chapeaux qui changent suivant les saisons, j'aime voir les femmes choisir les légumes, les regarder, les palper et souvent les sentir, j'aime voir les hommes une liste d'achats à la main visitant les étalages, les cabas pour moi ont leur propre vie, leur dimension leur formes, leur couleur me localisent les familles, un petit cabas pour deux, un moyen papa maman et deux enfants, un grand toute la famille à dîner demain soir.

Hier en flânant dans un marché ambulant une femme s'est accrochée à mon regard et j'ai fait clic….

Une insomnie habituelle, je range mes photos sur mon pc…. La femme apparaît je me reconnais, je me revois, je vois le parcours de ma vie, une dimension que je ne connais.
Chat conversation end

J'aime marcher et photographier, assise dans un café j'aime regarder les gens passer, chaque
personne avec sa vie, son roman, sa joie et sa tristesse, parfois je clique et une histoire jaillit et j'écris, parfois j'oublie cette sensation, souvent une beauté me coupe le souffle, fréquemment dans un visage quelconque, dans l'ordinaire ma muse m'apparaît et j'écris.

J'aime les gens qui fréquentent les marchés, je trouve qu'ils sont spéciaux, cela dépend des jours, de l'heure du temps. J'aime les marchands devant leurs étalages, avec leurs vêtements et leurs chapeaux qui changent suivant les saisons, j'aime voir les femmes choisir les légumes, les regarder, les palper et souvent les sentir, j'aime voir les hommes une liste d'achats à la main visitant les étalages, les cabas pour moi ont leur propre vie, leur dimension leur formes, leur couleur me localisent les familles, un petit cabas pour deux, un moyen papa maman et deux enfants, un grand toute la famille à dîner demain soir.

Hier en flânant dans un marché ambulant une femme s'est accrochée à mon regard et j'ai fait clic….

Une insomnie habituelle, je range mes photos sur mon pc…. La femme apparaît je me reconnais, je me revois, je vois le parcours de ma vie, une dimension que je ne connais.
Chat conversation end

7 décembre 2012




Hotel Rooms in New York


Rooms in New York's big hotels are very spacious; they are as large as a standard European apartment.

I scan  a room on the top floor of this luxurious hotel, the door opens to a spacious hall, on the right the bathroom, modern, comfortable, luxurious, clean and shining, bath salts, cremes, and expensive body lotions, remains at the bottom of the tub, some perfume, memories of intimate moments.


The room, a soft carpet in light gray cover the floor, a desk with pamphlets, prints representing New York of 1900 on the walls, a huge bed with some sort of disorder on the bedding attests to a certain meeting, remains of mixed smells still in the air.

A huge window, New York lights similar to blinking diamonds, one can turn off the lights, New York alight, New York lives in this room.


New York was admired in a deep armchair extended for the comfort of feet, one tone darker than the carpet positioned near the window, it still shows alive prints of bodies that used it.


Margarita, the chamber maid puts on the lights, picks up the bathrobes from the bed's side, New York's lights fade with the approaching sunrise.




Chambre d'Hôtel à New York



Les Chambres dans les grands hôtels de New York sont très spacieuses, elles ont la  surface d'un 
appartement moyen en Europe.

Je parcours une chambre au dernier étage de cet hôtel luxueux, dès que l'on ouvre la porte un grand hall avec une penderie, à droite la salle de bain, moderne, confortable, luxueuse, étincelante de propreté, des sels de bain, des crèmes, des articles de luxe pour le corps au fond de la baignoire les restes d'un bain, une légère mousse, un parfum, souvenir des instants d'intimité.

La chambre, un tapis moelleux aux tons de gris claire couvre la plancher, un bureau avec des 
brochures, des estampes représentant le New York des années 1900 aux murs, une TV ultra moderne, un énorme double lit ou draps, couvertures  et coussins sont dans un certain  désordre témoignent une certaine rencontre,  des effluves d'odeurs mélangées sont encore présentent .

Une énorme fenêtre, les lumières de New York comme des diamants étincelles, on peut éteindre l'éclairage de la chambre, New York illumine, New York vit dans cette chambre.  

New York a été admiré d'un  profond fauteuil rallongé d'un tabouret pour les jambes aux  tons plus foncé  que la moquette  posé  près de la fenêtre, les marques de deux corps qui se confondant sont vivantes…


Margarita, la femme de chambre allume l'éclairage, ramasse deux peignoirs de bain au bord du lit, les lumières de New York palissent avec l'aube qui s'annonce… 









2 décembre 2012








Si Dieu était Femme
Très souvent je me demande, comment
!! l'humanité aurait évalué si on avait couronné Dieu au feminin

?Quelles lois et quels codes auraient été différents

 ?Le nom de Dieu est-il feminin ou masculin

Quel aurait été le role de l'homme s'inclinant devant des lois écrites     par un Dieu feminin

 Aurait-on fait une statue de Dieu femme comme Diane la chasseresse 
 ?ou une Aphrodite, aurait-elle été belle? Musclée? Douce? Arrogante

Les structures des nations auraient-elles été diffé rentes? La famille         dans le contexte d'aujourd'hui aurait-elle survie

Dieu au féminin aurait-elle détourné les guerres, les génocides?  Aurait-elle permis la survie d'autres Dieux d'autres religions

Dieu est femme mon ami( e), oui elle est femme quand tu vois la nature, la beauté, la joie, la tendresse, l'amour, Dieu est Femme
!!!!!!!!!!!!!!!!!!

25 novembre 2012


Jours de Pluie

Des éclairs, des tonnerres et la pluie comme un déluge qui se déverse  sur les rues, des passants qui ouvrent leur parapluie multicolores qui égaient les rues grises, des flaques énormes qui se forment, des feuilles mortes aux couleurs d'automne dansent leur valse,  des égouts qui débordent, 
Jours de Pluie ou le premier plat au souper est la soupe.

Jours de Pluie qui purifient les âmes, qui rapprochent ceux qui se regardent et se touchent, qui 
éloignent les autres.

Une tasse de chocolat chaud proche d'un verre de cognac, des mains qui se cherchent en regardant un filme stupide, un solitaire qui allume une cigarette en regardant par la fenêtre, une solitaire qui promène  son chien sous un parapluie noire.

Jours des Pluie  la terre assoiffée se gonfle et donne vie à des milliers de graines, des vies se forment et d'autres se noient, des racines charrient la nourriture aux arbres.

Le soleil avant de disparaître offre un arc en ciel en cadeau, un tonnerre, un éclaire.

Un Jour de Pluie tout simple.




8 novembre 2012






A Banal -timeworn- Story



 She arrived from a warm country, stranger to the cold, the rain and fog that surrounded the city. She shivered,  her long hair, revolting to the freezing touch of the wind.



He was waiting at the airport exit, balding blond, very tall, dressed warm, his Indian driver taking charge of her case, an exchange of smiles, a reunion, the hope of a new beginning.



The cozy and elegant studio welcomed her warmly, the lampposts on the opposite park blinking their approval, he prepared a nice warm bath, she wrapped her hair in a towel sinking into  the lavender scented water, he knocked gently, walked in carrying a crystal glass filled with cherries, a thought, maybe a promise?


A timeworn - banal- story with tenderness and tears, with breakups and reconciliations, with projects and let downs. A banal story with intimate dinners and boring celebrations, trips and quiet evenings. A timeworn story which will last a while or maybe not at all.


A banal story written tonight on my PC, a timeworn story which could have been not banal at all.

https://mail.google.com/mail/ca/u/0/images/cleardot.gif


UNE HISTOIRE BANALE



 Elle arrivait d'un pays chaud, elle était étrangère au froid, à la pluie et à la brume qui enveloppait la ville. Ses longs cheveux se révoltaient au contact de ce climat, elle frissonna.

 Lui, l'attendait à la sortie de l'aéroport, blond presque chauve, très haut, habillé chaudement; son chauffeur hindou la déchargea de sa valise, un échange de sourires, une reconnaissance, un espoir d'un début.

Le studio élégant et confortable l'accueillit chaudement, les lampadaires du parc en face lui clignotaient la bienvenue, il lui fit couler un bain chaud, elle enroula ses cheveux dans une serviette et se coula dans une eau parfumée à la lavande, il frappa doucement à la porte, entra portant une coupe en Crystal remplie de cerises, une attention, la promesse d'un peut-être?

Une Histoire Banale avec des tendresses et des larmes, avec des séparations et des retrouvailles, avec des projets et des écroulements. Une Histoire Banale avec des repas intimes et des fêtes ennuyeuses, des voyages et des soirées calmes Une Histoire Banale qui durera longtemps ou pas du tout.

Une Histoire Banale écrite ce soir  dans mon lit sur mon PC,  Une Histoire Banale qui aurait pu n'être pas Banale. 
-- 

28 septembre 2012







L'Homme Statue



La compagnie dont Samuel était actionnaire gérait des portefeuilles à la bourse, le rythme de travail était infernal pour tout le monde. Des dizaines de PC faisaient vibrer les nerfs du personnel, le calme revenait avec la clôture de la Bourse, pas toujours un calme optimiste.
 
Les bureaux de Samuel étaient situés en face de la grande place, pour se détendre, très souvent, il tournait son fauteuil vers la grande fenêtre et admirait la place ronde, avec au centre la statue du grand Poète. La place était toujours envahie de touristes par toutes saisons.

Samuel vénérait la statue du grand poète, il jalousait cet homme qui avait vécu et
mourut  dans le dénuement et  avait octroyé son œuvre à l'immortalité.

Un jour de printemps, un jour où toutes les Bourses dans le Monde s'effondraient, Samuel regarda la place, devant la statue se tenait un homme immobile, Samuel prit ses jumelles, un homme déguisé en mendiant, se tenait là sans bouger, les cameras des touristes cliquaient, les pièces de monnaies remplissaient le chapeau posé aux pieds de l'Homme, l'Homme ne bougeait pas pareil au grand poète.

Pendant toute la journée  Samuel suivit l'Homme Statue. Le soir  quand les écrans des PC s'éteignirent, quand la crise mondiale fut une évidence, Samuel posa  son portefeuille sur la main immobile de l'Homme Statue, le regarda dans les yeux, aucun mouvement, aucun battement de cils, pas l'ombre d'un sourire, une discipline effroyable.

Samuel s'assit sur la marche aux pieds de la statue du grand poète et s'immobilisa dans son personnage de cadre supérieur.

Les cameras enregistraient trois personnages immobiles……..

18 septembre 2012



Le Père et le Fils





Le Père et le Fils  étaient unis  par un lien d'amour, de compréhension et d'intimité qui s'étaient formé dès la naissance, dès le premier cri du nouveau-né, du premier attouchement du père sur la minuscule main.

Sans aucune ressemblance physique, ils étaient pareils comme des jumeaux,  32 ans les séparaient, la différence des générations n'existait pas pour eux, le père se retrouvait dans les yeux de son fils, le fils voyait son avenir dans les rides de son père.

Le père était orphelin de père, l'absence  de l'amour paternel  renforça son amour pour son fils, le manque avait fortifié son pouvoir de donner, d'aimer.

Le père proposa une randonnée dans une ville voisine, le fils prit sa caméra, une étrangère photographia l'explication de l'ombre et de lumière du père au fils, un personnage flou apparut sur la photo, celui qui n'avait pas pu donner, observait....
   







23 août 2012

Le Voyage Du Chapeau





Pour son voyage en Italie  elle avait acheté un chapeau à grand bord  pour la protéger du soleil  son mari avait pris sa casquette défraîchie qui avait parcouru le monde sur sa tête aux cheveux rares.


Pendant une semaine ils avaient visités  Rome , ils formaient un drôle de couple, lui avec sa casquette et ses habits défraîchis, elle élégante avec son chapeau et ses  robes toute simples aux couleurs vives.


Le dernier jour à Rome à la sortie du fameux restaurant  près de la Fontaine, un vent fit valser le chapeau, il tourbillonna et se perdit dans une impasse. Deux petites japonaises qui passaient,  attrapèrent un fou rire, le chapeau avait été englouti par Rome. En vrai gentlemen, il lui tendit sa caquette, ils parcoururent l'Italie elle avec la casquette et ses robes,  lui un mouchoir  sur sa tête  noué aux quatre coins.


A son retour le chapeau  à grand bord était posé délicatement sur le lit, à regret  elle lui tendit sa casquette....

5 août 2012




Étrangère


Le voyage a été long, très long, le sable a englouti mes deux petits, ma grande a survécu, elle m'a soutenue, elle m'a portée, elle a pose sa main sur ma bouche pour étouffer mes cris, elle a essuyé mes larmes avec sa robe, elle a été ma béquille, elle m'a nourrie avec du pain sec, et étancher ma soif avec des goûtes d'eau, elle a soigné mes pieds ensanglantés, aujourd'hui elle est assise en face d'un mur blanc, ses yeux sont restés dans le désert, je suis en route pour la visiter comme chaque jour, je traverse le marché, je lui achèterai des mangues....

Je suis différente, je suis étrangère, je parle la langues de mon pays, j'apprends doucement les coutumes, on me sourit souvent, je suis différente je suis étrangère et suis sa mère......

20 juillet 2012




Les Hommes Qui Dansent


Les Hommes Qui Dansent  m'envoûtent. En général les hommes   n'apprécient pas quand les hommes dansent avec leur sensibilité, la danse des cosaques est plus appréciée par eux. Nous les femmes, pas toutes, surtout celles dont la féminité est à fleur de peau, la danse des hommes nous font frémir, nous rapproche de cette partie de nous même que très souvent nous voulons dissimuler.

Des Corps d'hommes  musclés et tatoués, des corps forts, des corps d'hommes dans leurs splendeurs qui  dansent un boléro, qui expriment la tendresse, l'amour , qui s'amalgament avec la musique, nous ramènent, nous femmes à notre origine, au temps où nous étions une seule créature, une seule âme, puis le tonnerre a rugi et nous nous sommes divisés....

Les Hommes Qui Dansent nous rapprochent de cette époque et pour un instant nous redevenons un être complet......

12 juillet 2012

Moi Statue de Pierre




Moi Statue de Pierre, le soleil chauffant mon corps
               Humblement je me baisse
                         Devant toi
                           Destinée
Moi Statue de Pierre tête posée sur la pierre
               Curieusement  cherche
                         Le Savoir
Moi Statue de Pierre le dos courbé par la douleur
                      Désire ardemment
                           Le Baume
Moi Statue de Pierre figée dans ma posture
                Implore sans larmes
                        La vie


9 juillet 2012



L'ennuie


À soixante-quinze ans Henri était toujours actif, retraité du corps diplomatique, vivant en     banlieue avec sa femme, sa journée  débutait à 06.h30  et se terminait après minuit

Spectacles, concerts, cocktails, voyages aux pays exotiques remplissaient son agenda. Sa femme  ne  pouvait le suivre toujours. Elle aussi retraitée, elle écrivait des romans policiers sous un nom d'emprunt qui, traduit en plusieurs langues, se vendaient par le monde avec un grand succès.

Henri se permettait des aventures passagères pendant ses voyages, cela était le baume parfumé de son énorme Ego. Henri se croyait un homme satisfait, parfait, fort, très souvent il oubliait son âge, il évitait de s'analyser devant son miroir et se rasait en vitesse.

Le dernier thriller de sa femme fut un grand succès, il reçut un prix au Japon, elle était modeste, elle remercia l'éditeur et le traducteur Japonais et acheta avec l'argent un deux pièces en ville pour sa petite fille, futur étudiante en droit

Un matin de printemps l'ennuie se faufila dans l'esprit d'Henry, le soleil se ternit, il resta au lit, il débrancha son pc et son portable, il regarda le plafond, il crut voir un visage….

Elle nettoya et rangea, tous étaient partis  avec un sourire et un regard de regret, son détective l'attendait, sa nouvelle mission la mort étrange de Mr. L'Ambassadeur, un meurtre sans meurtrier……

11 juin 2012


Les Petits Détails


Les Petits Détails


Quand je trouve un vieil album de photos en fouillant un bahut au marché aux puces, des contes, des histoires des romans bouillonnent dans ma tête et mes mains vont à la recherche du clavier de
mon PC.


Un vieil album de photos abandonné par des héritiers insouciants de leurs ancêtres, de leur vie, de
leurs histoires, vendus avec les meubles au premier marchant venu, qui réalisera une bonne affaire avec les touristes cherchant de l'orignal, du patiner, du vrai ancien. 


Le marchant me fit cadeau de l'album avec un sourire jovial, un restaurant local nous accueille, une boisson fraiche, une salade, je regarde les photos, un couple avec deux enfants, le regard autoritaire du père  posé sur l'ainé, la mère regarde ses mains croisées, je ressens  le manque d'amour et l'indifférence,  deux enfants jouant sur la plage la photo est floue ces deux-là ils se marieront je le devine au rapprochement de leurs têtes, un groupe de soldats quelques-uns ne sont pas revenus, le portrait d'une vieille au visage labouré de rides profondes,  un regard étincelant qui me dit „tu ne connais rien à la vie“….   


Les heures s'égrènent, le crépuscule  me rappelle ma famille le repas du soir,  je tends l'album à la serveuse, étonnement dans son regard puis un sourire, je crois qu'elle a compris…..


Allez dans votre débarras, ouvrez la boite à chaussures avec les vieilles photos, détendez-vous et laissez votre imagination vous emporter…..