31 août 2011

Charmante Vieille Femme

Charmante Vieille Femme
Je visitais une ville francophone, ce jour la j’avais décidé de consacrer quelques heures a la visite du musée au non d’un grand peintre qui m’avait toujours fascinée et dont quelques de ses livres garnissent ma bibliothèque.
Je me dirigeais vers le musée me servant d’un plan de la ville, admirant en chemin l’architecture de certains bâtiments, étourdie par une foule multicolore venue de tous les coins du monde, parfois un restaurant au nom exotique me ramenait vers des pays que j’avais visités  ou que je rêvais de visiter.
Je ne retrouvais plus mon chemin je ne me situais plus sur le plan, je regardais autour, une toute petite vielle femme très élégante  se dirigeait vers moi, le sourire aux lèvres je lui demandais mon chemin…elle me sourit en retour et me dit, attend il faut que je me concentre, elle ferma les yeux, leva ses mains, tourna sur elle-même trois fois et me regardant droit dans les yeux elle m’expliqua comment arriver….. Toute étonnée je la remerciai, elle me sourit et se perdis dans la foule, je me dis tiens cette un GBS déguisée en une Charmante  Vieille Femme.  
La visite au musée se prolongea plus que prévu, je découvris l’âme poétique de mon peintre, et être si proche jusqu’au presque toucher de ses tableaux me donna le vertige.
A la sortie en retournant a mon hôtel, je m’attardais devant une vitrine luxueuse, soudain dans le reflet je vis ma Charmante Vielle Femme qui me clignais de l’œil…..

27 août 2011

Off Line


Off Line
Mercredi 12h30 la ville bouillonne comme d’habitude avec son centre de commerce aux immenses gratte-ciel   ou les banques du monde entier ont leur quartier général, la bourse qui donne le ton à toutes les bourses mondiale, les avenues pleines de monde, le trafic qui roule doucement.
Mercredi 12h30, tous les pc, les téléphones portables, les tablettes, les GPS la TV tous reçoivent en même temps le message « Off Line »…
Stupeur, panique, les écrans sont figés, les portables muets, les GPS brouillés, la TV  noire…on se regarde, on tape sur les écrans, le message est le même pour tous « Off Line » on pense aux enfants, a la femme, a l’époux aux parents…. « Off Line » on passe une main sur les cheveux,  on s’interroge du regard, une larme sur certaines joues, un regret dans un regard, une main qui se crispe, un mot que l’on aurait voulu prononcé.
La prise ce conscience, la dépendance….
Mercredi 12h32 « On Line »
Avons-nous reçu le message !!!!!

23 août 2011

Langage perdu


 Langage perdu

Je l’ai rencontrais pendant une grève qui m’avait cloué pendant 36h dans un  aéroport.

Autour de moi d’autres voyageurs s’installèrent pour la longue attente. Certains étaient furieux d’autre plus fataliste s’installaient confortablement comme moi. Une ombre immense obscurci ma table, je levais les yeux un  géant de Viking  me demandais la permission de s’assoir a ma table. 

J’acceptais, Il était énorme, de grands yeux bleus comme le ciel un jour de printemps, une barbe de quelque jours, de long cheveux blonds comme du blé retenue par un élastique, l’habillement a la mode des jeunes d’aujourd’hui jeans et sweet-shirts, et un énorme sac a dos qui avait  parcouru le monde.

Il commanda un cola et un sandwich me questionna a propos du livre que je lisais, une conversation agréable prit place entre nous, il devait avoir l’âge de mon jeune fils, a mon tour je l’interrogeais, d’où il venait ? Ses voyages ? Il baissa la tête un long moment, quand il me regarda de nouveau  de grosses larmes roulaient sur ses joues et il me raconta sa vie… Il était Canadien, les ancêtres de ses parents étaient un mélange  d’Irlandais et de Suédois, il venait d’une famille aisée, il était le benjamin d’une famille de quatre enfants, jusqu’à l’âge de  quatorze ans rien d’anormal n’avait obscurcit sa vie,  puis  tout a coup des mots étranges commencèrent à se mélanger a ses phrases. Il ne comprenait pas, il parlait et tout d’un coup un mot inconnu se mélangeait, on crut a une blague, plus tard a l’école cela devint inconfortable, les parents  s’alarmèrent, on consulta des médecins, on fit  tout les testes, on scanna son cerveau plusieurs fois,  psychanalystes et  psychologues n’arrivèrent a  aucun résulta, son anglais  devenait incompréhensible, ses amis s’éloignèrent,  il  changa d’école, il devint taciturne, il appris le métier  de menuisier, a  l’âge de Vingt Cinque ans il fabriquait des merveilleux meubles qui se vendaient très bien, il parlais le strict nécessaire avec ses clients.

Il parlait couramment cette étrange langue,  que lui seule pouvais comprendre, l’anglais se perdait de sa mémoire…..

Un soir il enregistra un long monologue dans cette langue  le diffusa sur le net et attendit….Trois mois plus tard un professeur d’une obscure université en Arménie le contacta…il s’acheta un sac a dos et entrepris le voyage….  Un long voyage dirigeai par ce professeur le fit parcourir une partie de l’Asie et de l’Afrique central… deux ans après avoir entrepris son périple il arriva chez une famille en Afrique de sud  qui le pris en charge. Ils voyagèrent  deux jours dans la brousse et arrivèrent prés  d’une tribune  vivant en harmonie avec une espèce très rare de singes. Les indigènes s’étonnaient de notre Viking, qui parlait couramment leur langue….

Aujourd’hui il retournait chez lui, son anglais était redevenu parfait…peut-être un jour retourneras-t-il la bas…. Bavarder avec le sorcier qui l’avait reçu comme un père….

22 août 2011

Les Nuages




Les Nuages

A l’aube le ciel était nuageux, le soleil levant saupoudrait les nuages d’une auréole jaune. 

Certains rayons arrivaient a s’infiltraient a travers les couches de nuages ouateux timidement.

Assis sur un gros nuage noir il observait le monde au levé du jour, créature née  de l’accouplement de la nuit et du jour, il détenait le pouvoir de diriger les nuages. Le ciel était son univers, les nuages ses citoyens.

Sa décision étant prise, il colora les nuages de gris, et les fit s’entrechoquaient et s'éclataient en déluges, il fit naitre la foudre d’une collision entre  un nuage a la forme d’ours et un autre a la forme d’un tigre qui s’abattit sur la mer avec une masse d’eau qui levèrent des vagues énormes. Le bison en rage émit un tonnerre digne de sa corpulence. Toujours assit sur son nuage  noir il dirigeait son champ de bataille un sourire aux lèvres.

Un moment de distraction et le soleil se faufila, l’arc en ciel  prit le pouvoir, son nuage se transforma en brume, avec un grand éclat de rire il  bascula sur le dos d’un mouton qui passait par la…..

La Passagère assoupie

La Passagère assoupie

L’autobus se préparait a démarrée,   les passagers assis confortablement se préparaient pour ce long voyage de deux jours entre les deux villes, avec des arrêts chaque quelques heures.
Les voyageurs appartenaient a la classe au dessous de la moyenne, ceux qui ne peuvent  pas se payer un voyage en avion et ceux qui n’ont pas les moyens de s’achetaient une voiture.           
Ils quittaient la ville N… et se dirigeaient la ville L…. Pendant la durée  du voyage une partie de  la route traversait le désert Ocre.
Les sièges étaient confortables, et tout genres de gadgets étaient a la disposition de voyageurs, les jeunes se connectaient immédiatement  sur leur Ipod d’autre ouvrirent leur pc, certains leur livre.
Tout au fond prés de la fenêtre gauche Juana était assise, âgée de quarante deux ans Juana était une femme robuste, sans être grosse son squelette était fort et lourd, sa chevelure courte et noire entourée un visage aux traits  irréguliers qui rayonnaient  d’une beauté intérieure. Habillée presque toujours de robes a fleures multicolores, Juana passait pour une belle femme.
Ses mains posées sur son ventre Juana s’assoupit, elle ne descendit à aucun arrêt.
Durant la traversée du désert Ocre, l’autobus s’enveloppa de poussières et de lumières Ocre, tout les passagers s’endormirent, Juana se réveilla ses fortes narines aspirèrent l’énergie ocre propre a cette région, Juana était heureuse.
Arrive a destination l’aspirateur de  l’équipe de nettoyage  aspira un tas de poussière Ocre du siège tout au fond prés de la fenêtre gauche….  

14 août 2011

Œil Caché

Œil  Caché



Comment décrire Myriam ? Une femme normale ? Banale ? Commune ? Grise ? Peut-être….
Myriam est une femme sur laquelle personne ne se retourne sur son passage, sa silhouette et son visage insignifiants ne laissent aucun souvenir, l’artiste qui lui a donné vie, avait oublié ce jour là d’ouvrir sa boite à couleurs.

Le grand portrait de Myriam est accroché sur le mur principal de la galerie, 2 mètres sur 3 mètres. La toile est énorme. C’est la seule toile de l’exposition, l’artiste est un retraité d’une obscure compagnie de boites en carton. Myriam est le seul tableau qui a peint. La plus grande partie de ses économies sont passées à la location de la galerie et aux invitations envoyées.


La réception du vernissage commence à 19h.30 deux grandes tables sont disposées à l’entrée de la salle. Des boissons non alcoolisées et des fruits joliment décorés.

Les invités arrivent, des groupes se forment autour des tables, quelques uns ont le regard curieux, certains n’ont jamais visité une galerie d’art, experts et critiques d’art se côtoient, ouvriers endimanchés bavardent avec le top modèle de la saison, la femme de ménage portant un tailleur haute couture donné par sa patronne bavarde avec un auteur en quête d’une boisson alcoolisée…. Tous attendent…. Ce tableau, là sur le mur a l’air tellement moche…..

19h 55 la directrice de la galerie accompagnée de l’artiste invitent les invités à se grouper en demi-cercle en face de la toile…. Ok dans quelques instants on pourra partir….

Un sourire timide sur ses lèvres l’artiste s’approche de l’interrupteur. Click….un énorme projecteur éclaire Myriam d’une lumière veloutée, un rayon illumine l’espace entre les sourcils, L’œil caché, le troisième œil apparaît à tous….Caché sous la banalité, sous la grisaille il apparaît….il transforme….il guide…. Il guérit….

11h55 le demi cercle est toujours là autour de Myriam, tous ont un rayon entre les deux sourcils…
24h00 ils quittent en silence la galerie, ils sont différents, ils se dispersent avec le message…
La directrice éteint toutes les lumières, l’obscurité est illuminée par l’œil caché de Myriam
        



13 août 2011

Désire



Désire

Depuis son enfance John a toujours désiré des choses. Au début cela a été de jouets de livres, très souvent  il a du pleurer  et taper des pieds pour l’avoir, parfois ses parents cédaient et parfois non. Chaque fois ses désires étaient plus extravagants.

John grandissait, ses désires aussi, voiture rouge, moto puissantes diplômes d’universités avec mentions excellents, les années passaient John avec force et avec une froideur inhumaine arrivait à réaliser ses plus fous désires, quand il  échouait la rage le rendait dépressif,  l’alcool et les valiums absorbait a des doses énormes le ramenaient vers de nouveaux désires…

John a quarante ans, aux yeux de certains sa vie est une réussite, carrière, maison, voitures, voyages argent… Aux yeux d’autres John est un échec, solitude, dépression. Alcool, valium….  

John se réveille, une bouteille de whisky vide prés de lui, la boite de valium presque vide….son désire a échoué……la rage monte en lui, son cœur bat  trop vite, il étouffe, un désire tellement simple, tellement commun a été rejeter, on lui a dit non !! A lui …Il étouffe, il revoit la silhouette gracieuse et fragile habillée simplement lui tournait le dos après un non catégorique…. Est-ce possible toutes lui ont dis Amen… et cette serveuse pour qui se prend-elle pour un non tellement froid…. Ce n’est pas possible…John étouffe de rage… Non à lui !!! Ah elle verra, il  parlera au patron de ce restaurant, Elle viendra lui manger dans la main… il avale deux valium, il étouffe, l’air lui manque, il se lève, il va vers la fenêtre, il l’ouvre, il désire de l’air, il étouffe, de l’air, le soleil éclatant du mois d’aout l’accueille, il n’a qu’un désire, de l’air….il se penche il bascule, il s’écrase sur le ciment brûlant…. Elle est la elle lui tourne le dos après son non…..

8 août 2011

Lui …… Elle


Lui    ……    Elle


Lui, l’aperçu en premier… elle parlait sur son portable… elle était debout…. Devant la vitrine  d’un magasin de lingerie…Il voyait son dos, sa nuque, son profil….Son reflet sur la vitre….Il l’a regarda et se sentit revenir a la maison….

Il avait quarante trois ans…. N’avait jamais sentis se sentiment de retour a la maison…il resta clouer sur place…Il la regardait…. Tous ses muscles se détendirent….Elle parlais, fit un pas a l’avant se détourna de la vitrine, il la voyait en entier, il fit un pas en avant…vers sa maison…Son Home….

Elle, parle au téléphone avec son frère, admire la lingerie exposer, sent une chaleur sur son dos… Elle voit un reflet sur la vitre… Elle parle… Le reflet revient… Un chevalier sur son cheval qui se baisse vers elle pour l’Adieu… Elle parle… Le reflet revient… Un soldat du sud qui revient sur une chaise roulante…Elle parle…Le reflet revient….La main de son frère sur la sienne en route vers la fumée… Elle fait un pas….Termine sa conversation…Elle se  retourne…

En face l’un de l’autre….les mots deviennent inutiles…

6 août 2011

La Toupie


La Toupie

Un jour de chaleur torride, je décide de rester à la maison et de faire du rangement.

Je commence par l’armoire dans la chambre d’amis, Une grande armoire antique en bois de chêne héritage de ma grande tante, quand on ouvre les porte on a l’impression de renter dans une chambre tellement elle est profonde. Pendant des années nous nous sommes servis de cette armoire comme un débarras. La ranger sera mon projet d’aujourd’hui, quitte à travailler jusqu’à la nuit.

Muni des sacs à poubelle de chiffons et de produits de nettoyage j’attaque…. Je commence par les quatre tiroirs profonds à gauche…Lettres, photos, brochures, magazines de mode, recettes de cuisine, journal de sport, tout sort de produits de maquillage a demi-entamés, socquettes dépareillées, collections de timbres de papillons…trois sacs plein à descendre à la poubelle, je nettoie les tiroirs et je range les quelque lettres et photos qui me rappelles certains souvenirs.

Maintenant la penderie,  robes, manteaux, jupes blouses d’autres époques, d’autres modes, tient un robe de mariée toute jaune, un costume d’homme noir à rayures grises six sacs à descendre à la poubelle, une étagère profonde, chapeaux, raquette de tennis, costumes de bain…ouf encore des sacs à la poubelle…

Tout au fond de l’armoire, une boite multicolore éraflée, je sais ce qu’elle cache, les larmes aux yeux je l’ouvre, la Toupie dans toute sa splendeur m’ apparaît, les mains tremblantes je la fait tourner, la lumière accompagne le  bruit chu chu , elle tourne vite, les couleurs se mélangent, elle tourne elle tourne et je te revoie, l’éclat de tes yeux verts en ouvrant la boite, ton grand sourire, des mains qui applaudissent, tu imites le chu chu tu souffles trois bougies sur la gâteau au chocolat…..

Tu ne m’appelle plus…tu ne viens plus me visiter…tu t’es éloigné entourer de ta famille…

Chu chu elle tourne la Toupie…..