29 novembre 2010

Téléphone

Téléphone

Dans la grande ville on supprime les téléphones publics. Tout le monde  emploie maintenant les téléphones portables. On voyait partout  des gens dans des cabines téléphoniques  parler, d’autres impatients attendre leur tour dehors.
Leah a fini sa marche dans le parc, assise sur un banc elle se repose, elle regarde autour, presque tout le monde parle au téléphone, hommes,  femmes, jeune, vieux  tous sont reliées par ces ondes invisibles. Leah pense au monde qui change chaque jour et parfois elle languit   le téléphone noir de son enfance, au cadran rond qu’elle faisait tourner avec un crayon, ah… combien d’heures à bavarder avec sa meilleure amie Rose, combien de secrets, de larmes, de rires ont traversés ce vieux téléphone et les câbles…..
Une jeune maman avec des jumeaux vient s’ assoir sur le banc prés de Leah et lui sourit. Les Jumeaux dorment, la mère feuillette un journal, une musique du sac posée  prés de la mère ….le portable…. Alo …oui je serais de retour dans une demi heure…Merci…elle sourit a Rose…. Une musique différente de la poche de l’échauffement de Leah…. Ah Rose c’est toi je pensais justement a toi, j’ai quelque chose à te raconter, vois-la tu te souviens……parles plus fort tu sais que je n’entends pas bien….toi aussi….oui oui…que faire…
La mère et les jumeaux changes de banc, oh ces vieux ca ne fini pas de ragoter…..  

28 novembre 2010

Under the Water


Under the Water

Tout au fond de l’Océan, git un bateau depuis quelque siècles, malgré le temps,  a des kilomètres  de l’air il a gardé sa  grandeur et sa gloire, il a sombré dans une forte tempête, personne n’a survécus, tous des hommes, les uns cherchant de nouveaux horizons, les autres des nouvelles îles, des astronomes cherchant à comprendre les étoiles sous le ciel de l’Océan.

Ils ont quitté la terre en chantant ils sont morts en luttant contre des vagues énormes. Rien n’a jamais été  écrit sur ce bateau, aucune trace, aucun souvenir, comme si ce voyage de recherches  n’avait jamais eu lieu.

La, sous l’Océan, abritant des variétés de poisons entouré d’algues et de chorales, oublié, il attend.  Son Nom sur la proue a été effacé, peut-être une seule lettre est visible S……..

La nuit profonde, sous un ciel étoilé un grand bateau de plaisances traverse l’Océan. Dans sa cabine de luxe  le couple dors enlacés en chien de fusil, une légère brise  rentre par le hublot, elle bouge il pose sa main sur son ventre et tout les deux au même instant sentent pour la première fois le mouvement du bébé. Si c’est une fille je l’appellerai Sophie, si c’est un garçon  Stéphane….

Sous l’Océan le bateau frémit et s’enfonce encore plus dans le sable, la haut Saturne lance un timide éclaire……  

26 novembre 2010

La Bougie

La Bougie

Une très ancienne ville ou toutes les religions et toutes les sectes se côtoient.

Une ville bâtit en hauteur sur une montagne, Les Synagogues, Les Églises, Les Mosquées, Les Temples Bouddhistes la parent comme un collier de diamants, les chants, les cloches et l’appel aux prières étourdissent l’étranger de passage.

Le climat est rude, la population est pauvres, les hommes travaillent dans la vallée ou dans d’autres villes voisines. Les femmes éduquent les enfants et travaillent la poterie. La vie est calme malgré sa rudesse.

Parfois quand le temps est brumeux la ville est invisible elle se perd dans le ciel.

A l’aube d’une journée d’automne, ou la pluie et la brume entoure la ville encore une foi, un jeune garçon de la vallée une vielle Bougie à demi consommée dans sa main, commence l’ascension de la ville, doucement, frissonnant sous la pluie, il monte les centaines de marches qui le mène au sommet.

Haletant il arrive a la crête de la montagne et la entouré de brumes au moment ou les clochent sonnent et les chants s’élèvent il allume sa bougie.
L’astronaute se frotte les yeux et ébahi admire ce miracle, une ville fantôme toute illuminée, entourée d’un diadème de lumières qui s’élève vers l’infinie

24 novembre 2010

Le Cour de peinture

Le Cour de peinture
Dan est aujourd’hui a la retraite, toute sa vie il a vécu sur la mer, d’abord officié dans la marine, puis dans les grands paquebots de la marine marchandes, les ports du monde entiers n’ont pas de secrets pour lui. Son corps et son visage portes les stigmates de quarante ans passé sur la mer.
Sa maison actuelle est a une centaine de mètres de port, c’est une vielle maison tout en pierres qu’il a restauré selon ses besoins, ses compagnons sont un chat au pelage roux et un énorme chien a la race indéfinie.
Dan joue aux échecs deux fois par semaine au club des officiers, et une fois par semaine il suit des cours de peintures intuitives chez un peintre assez connu dans la région. Dan est heureux ….. Il est un solitaire….Il l’a toujours été…
Hier il a commence une nouvelle toile, Dan aime ce commencement, le blanc nue qui va donner naissance a quelque chose de beau ou a quelque chose qui finira dans la poubelle !!!! Aucune importance, l’essentiel c’est l’excitation du nouveau, de l’inconnue caché derrière ce blanc …..La première couche il a peinte avec tu rouge magenta puis il a mélangé du vert et du bronze et ci la un peu de noir, avec le couteau il a aplatie ou gratté certains endroit…..sa main a travaillé sans sa pensée….. Il s’est laissé guider…. Fin du cour….La semaine prochaine il continuera….
Il a battu a tout les coups ses partenaires aux échecs, Il a repeint le mur de la cuisine, nettoyer l’’interieure de sa voiture, Suzy est venue pour le ménage et la lessive, la semaine est vite passé….. Il a promené chaque soir son chien sur le port….
Dan regarde la toile commencée la semaine dernière, il est déçu, il ne voit rien, il pense qu’elle finira dans la poubelle comme tant d’autres… Le peintre s’approche regarde, sourit s’éloigne et revient avec une grosse bougie qu’il pose du cote droit de la toile…. Alors Dan voit, il voit les mille lumières, il voit des galaxies, des étoiles, il voit la lune et le soleil couchant, il voit les ombres des gents qu’il a connu il voit l’infini et le pressent, le commencement et la fin….. Le peintre le regarde … Dan sourit……






Nouveaux Tableaux



23 novembre 2010

La Comédienne


La Comédienne

Judith est une Comédienne, elle est connue par le monde, elle est multilingue, elle joue la même pièce de théâtre dans trois différentes langues, les grands théâtres mondiale voudrai l’avoir pour de longs contrats, Judith ne signe jamais rien, elle joue seulement ce qui lui plais, quand elle le veut et ou elle le désire. Elle est un casse-tête pour tous les producteurs, directeurs et metteurs en scène. Portant personne ne se fâche avec Judith, tous l’acceptent, on ne discute pas avec Judith. 

Judith diffuse le calme, l’harmonie, la sincérité et la volonté. Judith aime son métier, le théâtre coule dans ses veines, le jeu en face d’un publique qui retient son souffle c’est son bonheur.
Cet Hiver Judith s’est retirée dans son appartement elle travaille d’arrache pied a une nouvelle pièce de théâtre qu’un inconnue lui a envoyé par mail il y a quelque temps, sans nom et sans aucune information. Elle sait que cela sera un dur labeur de faire accepté l’œuvre pas signée d’un inconnue, son instinct la guide, elle sait que cela sera une grande réussite, et elle sait que le moment venue le génie qui a écrit cet œuvre se découvrira a elle.

L’intrique est simple même banale, le conflit entre les deux egos du père et du fils, un seul acte de quarante-cinque minutes. La force est dans le dialogue, dans les mots choisis, dans les tons employés par le père et le fils, dans les gestes, dans les regards, cela devra être jouée dans un petit théâtre, les spectateurs devrons voire le jeu dans les yeux des acteurs. Judith sera le père, elle aime jouer au masculin, elle se voit déjà jouer se rôle dans trois langues. Face au miroir habillé en pyjama elle maitrise déjà ce vieil égoïste, quand au fils elle sait que le rôle est cousu pour ce jeune chanteur de Râpe, qui fait éclater toute les chaines de TV et Radio, elle sera le convaincre. Pas de doute.

La semaine prochaine Judith rencontrera séparément trois directeurs de théâtre, elle tachera de les convaincre, elle leur jouera quelque répliques.

Chaque matin, par tout les temps, Judith fait du jogging dans le parc.
Six heures du matin, Judith commence son premier tour au parc, la pluie fine et glaciale ne l’empêcheront pas de courir ses six tours.

A la fin du sixième tour elle le voit, vieux, sale, mal habillé, sentant l’alcool… « Bonjour Ma Fille »
Arrivée à l’appartement elle prend le manuscrit, écrit le nom dans la case restée vide pour le nom de l’auteur….

21 novembre 2010

Hommage a ma mère Rebecca Arditti

Hommage à ma mère Rebecca Arditti
Hommage à ma mère Rebecca Arditti

Je viens de publier dans mon Blog quelques poèmes que ma mère a écrit. Ma mère aimait écrire, à son époque le PC, le Word, le Facebook, les Blogs n’existaient pas, elle écrivait sur des bouts de papiers, dans des vieux cahiers, sur des vieilles enveloppes, parfois, nous enfants, mangions sur, ou posions une tasse café, certains étaient troués par des trous de cigarette, Rebecca était une grande fumeuse, elle écrivait sur la table de la cuisine, son écriture était petite et serrée et difficile à déchiffrer, Elle économisait les pages alors elle écrivait dans tous les sens, avec le temps le papier jaunit, l’encre se délave, une odeur a enveloppé ses écritures. J’ai décidé de sauver quelques uns de ses poèmes, ainsi Rebecca Arditti restera pour l’éternité dans le Web Space

Un petit hommage de ma part à elle.

Mon Amie Joelle Diehl a traduit en Allemand  


Dies ist meiner Mutter, Rebecca Arditti, gewidmet!


Ich habe gerade in meinem Blog einige Gedichte meiner Mutter veröffentlicht. Meine Mutter liebte zu schreiben. Zu ihrer Zeit gab es weder PC, noch Word oder Facebook; Die Blogs existierten nicht!
Sie schrieb auf kleine Papierstücke, in alten Heften und auf alten Umschlägen; manchmal assen wir Kinder darauf oder stellten unsere  Kaffeetassen ab. Einige hatten sogar Löcher von Zigaretten. Rebecca war eine starke Raucherin!
Sie schrieb auf dem Küchentisch. Ihre Schrift war klein und eng  und  war schwer zu entziffern.
Sie sparte die Seiten auf, sie beschrieb dann auch noch die Ränder voll !
Mit der Zeit, vergilbten die Seiten und auch die Tinte verblasste. Ein modriger Geruch  entweichte diesen Seiten.
Ich habe die Entscheidung getroffen, einige ihrer Gedichte zu retten.  So wird Rebecca für die Ewigkeit im Internet lebendig bleiben.

Damit will meine Mutter ehren!
  




Poème écris par Rebecca Arditti

Poème écris par Rebecca Arditti
VIEILLESS
Devant mon miroir aujourd’hui
Mes rides et mes cheveux blanc j’ai vu.....
Qui est cette femme, cette inconnue
Qui inexorablement s’achemine
Vers la fin de sa vie....
Ces yeux bleus me sont familiers
Oui, je les reconnais......
Ils brillent encore,
Comme ceux de la petite fille
Aux cheveux fous,
Qui a grandes enjambées heureuse
Courait vers le soleil, la mer, le vent
L’amour et l’espérance
La joie et la tendresse
Les rêves insensés
Les chemins infinis
De fleurs parfumées
Qu’aurai embaume
Sa vie.
Oui, ou est-elle cette petite fille?
Ses yeux sont plein de tristesse
Car les ans
Ont arrêté l’élan
De sa course au bonheur
Ou est son âme
Sa douce âme qui croyait
Aux lendemains lumineux
Aux arbres plein de rose
Aux aisseaux ivres de vie
Et aux crépuscules attendus.....
Oh pourquoi pourquoi
Ne peut-on voir l’âme des gens
Devenues belles avec les ans
Pourquoi ne voit-on
Que les rides, les chevaux blancs
La ruine du corps
Et ses misères
Sa pénible déchéance
Son déclin et ses souffrances
Alors que l’âme reste dans l’ombre?




Heute habe ich in meinem Spiegel
Falten und weiße Haare gesehen...
Wer ist diese Frau, diese Unbekannte,
Die sich unaufhaltsam vorwärts bewegt
Dem Ende ihres Lebens nahernd...?
Diese blaue Augen sind mir vertraut
Ich erkenne sie..
Sie leuchten noch
Wie die des kleinen Mädchens
Die mit zersausten Haar,
Und fröhlichen Schritten
Der Sonne, dem Meer, dem Wind
Entgegen lief ,
Der Liebe und der Hoffnung
Der Freude und der Zärtlichkeit
Den verrückten Träumen
Den  unendlichen Wegen
Von dufteten Blumen gesäumt
Die, Ihres Lebens  Balsam waren.
Wo ist dieses kleine Mädchen?
Ihre Augen sind voller Traurikeit
Denn die Jahre haben den Elan
Ihres Lauf nach dem Glück  gebremst
Wo ist ihre Seele
Ihre sanfte Seele, welche
An den Morgen voller Licht glaubte,
An die Bäume voller Rosen
An die  Schiffen voller Leben
An die erwarteten Sonnenuntergänge..
Oh warum,warum.
Können wirMenschenseelen nicht sehen
Die durch die Jahre verschönert sind
Warum sehen wir bloß
Falten und weißee Haare
Des Körpers Ruinen
Und sein Elend,
Seinen schwer zu ertragenden Verfall
Sein lebensabend, seine Schmerzen
Während die Seele im Schatten bleibt.

Poème écris par Rebecca Arditti

Poème écris par Rebecca Arditti

L'oreiller d'un enfant

Cher petit oreiller ! Doux et chaud sous ma tête,

Plein de plume choisie et blanc fait pour moi

Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête

Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !

Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres, nus sans maire

Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir

Ils on toujours sommeil, o destinée amère,

Maman, douce maman, cela me fait gémir.

Et pleurant j'ai prie Dieu pour tout ces petits anges,

Qui n'ont pas d'oreiller, moi, j'embrasse le mien

Et seule, en mon doux nid, qu'a tes pieds tu m'arranges

Je te bénis ma mère, et je touche le mien

Je ne m'éveillerai, qu'a la lumière première

De l'aube au rideau bleu; c'est si gai de la voir

Je vais dire tout bas, ma première prière,

Donne encore un baiser, douce maman, bonsoir.