25 septembre 2010

Le Banc



Le Portrait d’une femme 

Il y a longtemps un vieux marin avait ramené un banc d’un pays lointain et l’avais posé  la, a quelques mètres du précipice en face de la mer. Le temps  avait rouillé les parties  en  fer,  le bois de  couleur autrefois brun était maintenant  couleur de mousse foncé, fissurée par les années, le vent et les pluies. On aurait dit qu’il était la depuis la création de monde  attendant  la visite de notre amie.

Notre amie  apparaît chaque jour avant la tomber du crépuscule, en même temps que  la brise et la brume  qui se lève de la mer, elle vient s’ asseoir.  A cette heure de la journée  tout est magique, l’heure ou la nature semble retenir son souffle et se prépare pour la nuit. Elle vient, elle est la….chaque soir….

 La brise fraîche et salée se  faufile dans son ample chevelure striée de files argentées sur une couleur de cuivre. Une ample chevelure longue jusqu’aux hanches que rient ne peut dompter et que la brise et le vent rend encore plus sauvage,  elle accepte la caresse  du vent dans ses cheveux cela lui rappelles les mains de ses enfants qui jouaient avec,  quand elle les berçait pour les endormir. Parfois  elle attache sa chevelure  avec un foulard rouge, qui leurs donne plus d’éclat cuivrées dans la lumière du crépuscule.

L’étranger qui  l’observe sans ce faire voire aurais envie de la photographier ou la peindre pour rendre immortelle cette vision d’elle, un mélange de force et de douceur émerge de tout son être. 

Ses yeux noirs immenses aux cils cours et fournis entourés de rides que les rires et les pleures ont  marques, ses sourcils partagés par une profonde ride d’étonnement d’une couleur proche a ses cheveux son nez grand et brusque qui  observer  d’un  certain angle ressemble a celui de l’aigle, une bouche grande et charnue aux dents autrefois étincelantes, aujourd’hui marquer par  la nicotine et l’âge, des rides autour des lèvres, un menton rond  et fort. Un visage marqué par la vie  illuminé par les  éclaires chaleureux   de ses yeux.  

L’étranger  aurait noté que le corps était ferme et dure malgré l’âge, un corps qui n’á jamais reculer devant le travail dur ou les caresses de l’amour. Ce corps sous ses habits simples de teintes brunes cachent les marques du travail, les marques des heures à veiller des enfants fiévreux, les marques d’amour et de tendresses qu’un seul homme  savait donner.

Le soir arrive doucement enveloppent notre étrangère de la  brume montant de la mer. Encore quelque instant elle se métra debout sur ses   fortes jambes, tournera le dos a la mer et au vent qui baisse et elle se laissera perdre dans la brume….

1 commentaire:

Anonyme a dit…

une très belle écriture remplie d'émotion , la transformation de la femme au fils des années en attendant une personne
merci jale de me l'indiquer
je te souhaite une bonne fin de journée
véronique benzazon